Le parasite Toxoplasma gondii est responsable de la toxoplasmose, une maladie humaine dont les complications peuvent être mortelles. Le parasite peut échapper au système immunitaire en se cachant dans le cerveau ou les muscles de ses hôtes. L’équipe du Dr Mathieu Gissot du Centre d’Infection et d’Immunité de Lille (CNRS UMR9017, INSERM U1019, Univ Lille, IPL) s’intéresse depuis de nombreuses années aux mécanismes contrôlant la capacité du parasite à proliférer et se transformer dans la forme latente du parasite (qui reste dans le cerveau pour des périodes prolongées). Dans un travail récent, réalisé en collaboration avec des équipes au Brésil et à Paris, les chercheurs montrent qu’une protéine contrôle, au moins en partie, la capacité du parasite à proliférer mais aussi à produire les réserves d’énergie qui lui serviront à survivre dans le cerveau. Ces résultats publiés dans la Revue PLoS Biology représentent une avancée dans le domaine. Des stratégies pourraient être mises en place pour éliminer les formes latentes du parasite pour lesquelles aucun traitement n’est disponible actuellement.
PP1 phosphatase controls both daughter cell formation and amylopectin levels in Toxoplasma gondii.
Asma Sarah Khelifa ,Maanasa Bhaskaran , Tom Boissavy, Thomas Mouveaux, Tatiana Araujo Silva, Cerina Chhuon, Marcia Attias, Ida Chiara Guerrera, Wanderley De Souza, David Dauvillee, Emmanuel Roger, Mathieu Gissot.
PLoS Biology, September 10, 2024; doi:10.1371/journal.pbio.3002791
U1019 – UMR9017 “Centre d’Infection et d’Immunité de Lille”
INSERM U1019 – CNRS UMR9017 – Université de Lille – CHU Lille