Le nombre de cas d’obésité, qui augmente le risque de diabète (type 2) et de maladies cardiovasculaires, a triplé en 40 ans au niveau mondial. L’obésité se caractérise par un excès de tissu adipeux blanc, particulièrement au niveau abdominal, associé à des maladies métaboliques et à une inflammation à bas bruit. Le groupe animé par le Dr Sandrine Caron-Houde au sein de l’équipe du Pr Bart Staels (U1011-EGID, Université de Lille, Institut Pasteur de Lille, CHU Lille), s’intéresse depuis de nombreuses années à ce problème. Les chercheurs, en collaboration avec des équipes lilloise et étrangères, ont mis en évidence dans un modèle préclinique le rôle du récepteur nucléaire FXR exprimé dans le tissu adipeux dans le développement de l’obésité. Ce récepteur FXR contrôle le développement de l’inflammation et du stress oxydatif dans le tissu adipeux, contribuant ainsi à une augmentation de la résistance à l’insuline au niveau de l’organisme. Ces résultats aident à mieux comprendre le développement de l’obésité et identifient FXR comme une cible thérapeutique potentielle dans son traitement.
Adipocyte-specific FXR-deficiency protects adipose tissue from oxidative stress and insulin resistance and improves glucose homeostasis
Hélène Dehondt, Arianna Marino, Laura Butruille, Denis A. Mogilenko, Arielle C. Nzoussi Loubota, Oscar Chávez-Talavera, Emilie Dorchies, Emmanuelle Vallez, Joel Haas, Bruno Derudas, Antonino Bongiovanni, Meryem Tardivel, Folkert Kuipers, Philippe Lefebvre, Sophie Lestavel, Anne Tailleux, David Dombrowicz, Sandrine Caron, Bart Staels.
Open sources – Mol Metab . 2023 Feb 4;69:101686. DOI: 10.1016/j.molmet.2023.101686
U1011 “Récepteurs nucléaires, maladies métaboliques et cardiovasculaire”
Université de Lille – CHU de Lille – Inserm