La virulence des parasites causant la toxoplasmose ou le paludisme repose sur leur capacité à se multiplier rapidement. Comprendre les mécanismes permettant l’organisation et la coordination de la division chez ces parasites est donc essentiel pour les combattre. L’équipe menée par le Dr Gissot, du Centre d’Infection et d’Immunité de Lille, apporte des réponses à cette question dans un article publié dans la revue Nature Communications. Les chercheurs ont identifié une protéine qui coordonne la division et dicte le bon moment pour produire les parasites filles. En absence de cette protéine, le parasite n’est plus capable de se multiplier. De plus, la présence ou l’absence de cette protéine détermine le choix du parasite quant aux différents modes de division simplifiés utilisés pour sa croissance. Cette étude permet donc de mieux comprendre comment ces parasites ont pu évoluer des modes de division flexible leur permettant de proliférer dans un grand nombre d’organismes et montre que cette protéine est une clé de voute de la pathogénicité du parasite ouvrant la voie à de nouvelles possibilités thérapeutiques.
TgAP2IX-5 is a key transcriptional regulator of the asexual cell cycle division in Toxoplasma gondii.
Asma S. Khelifa, Cecilia Guillen Sanchez, Kevin M. Lesage, Ludovic Huot, Thomas Mouveaux, Pierre Pericard, Nicolas Barois, Helene Touzet, Guillemette Marot, Emmanuel Roger et Mathieu Gissot.
Nat Commun 12, 116 (2021). doi.org : 10.1038/s41467-020-20216-x.