Préparer ses voyages
La plateforme METIS vous permet de visualiser sur une carte dynamique et intéractive les risques sanitaires spécifiques à votre destination, et leur prévention : vaccins nécessaires, protection contre les piqûres de moustiques, traitement préventif contre le paludisme, etc. Un nouvel outil “Météo” vous permet également de visualiser la température et les précipitations selon votre période de voyage et les villes visitées.
En résumé, si vous souhaitez des informations locales et précises, préparer votre voyage itinérant… La plateforme METIS est faite pour vous !
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La plateforme MÉTIS
Météo du Pays
Il est indispensable de sélectionner un pays pour obtenir les données météo.
En général les moustiques sont plus nombreux et actifs pendant les périodes chaudes et humides.
Népal
- Chikungunya
- IXCHIQ®, vaccin vivant atténué, ayant l’AMM pour l’immunisation active pour la prévention de la maladie causée par le CHIKV chez les personnes âgées de 12 ans et plus, contre-indiquée chez les personnes de plus de 65 ans (décision ministère de la santé 25 avril 2025), en cas d’immunodépression ou d’hypersensibilité au principe actif ou à l’un de ses excipients. Il nécessite 1 dose de 0,5 ml en voie IM plus de 14 jours avant l’exposition au risque.
- VIMKUNYA®, vaccin à pseudo-particules virales adjuvanté, ayant l’AMM pour l’immunisation active pour la prévention de la maladie causée par le CHIKV chez les personnes âgées de 12 ans et plus ; contre-indiquée en cas d’hypersensibilité au principe actif ou à l’un de ses excipients. Il nécessite 1 dose de 0,8 ml en voie IM plus de 14 jours avant l’exposition au risque.
- Ensemble du pays : Pays et territoires présentant des preuves de transmission du virus du chikungunya interhumaine au cours des 5 dernières années (màj mars 2024)
- Choléra
- Adultes et enfants âgés de 6 ans et plus : 2 doses à une semaine d’intervalle ;
- Enfants de 2 à 6 ans : 3 doses, chacune à une semaine d’intervalle.
- Ensemble du pays : Pays ayant rapporté des cas de CHOLERA en 2025
- Dengue
- La protection individuelle contre les piqûres de moustique par l’utilisation de répulsifs adaptés, le port de vêtements longs et couvrants, l’utilisation de moustiquaires éventuellement imprégnées d’insecticide.
- La prévention communautaire par la destruction des gîtes larvaires potentiels autour des habitations (eau stagnante dans les soucoupes, gouttières, vases, seaux, détritus...) pour priver les moustiques des endroits où leurs larves peuvent se développer.
- 2 doses par voie sous-cutanée avec un intervalle d’au moins 3 mois entre les 2 doses.
- En cas de départ imminent, tout particulièrement en cas d’épidémie : une dose par voie sous-cutanée au moins 2 semaines avant le départ, la 2e dose devant être impérativement réalisée avec un intervalle d’au moins 3 mois.
- Surveillance pendant 15 minutes dans les suites de l’administration vaccinale.
- Ensemble du pays : Risque fréquent ou continu de dengue
- Encéphalite à tiques
- Encéphalite japonaise
- Risque accru d’exposition au virus dans un pays où existe une transmission de l’encéphalite japonaise : séjour (quelle qu’en soit la durée) dans une zone où l’irrigation par inondation est pratiquée (rizières), à proximité d’élevages de porcs, en période d’épidémie (ou de circulation accrue du virus chez l’animal), ou de saison des pluies ;
- Expatriation ou séjours répétés, dans un pays situé dans la zone de circulation du virus
- Toute autre situation jugée à risque par le médecin vaccinateur, par exemple voyage dans une zone où l’encéphalite japonaise est endémique avec des incertitudes quant à la durée du séjour, la destination précise ou les activités qui y seront pratiquées.
- Ensemble du pays : Zone à risque : Basses terres du Sud (Teraï) ; Des cas ont été signalés également dans les districts de montagne, y compris celui de Katmandou. Taux d'incidence les plus élevés dans le Teraï ; vaccination généralement non recommandée pour les randonnées dans les zones de haute altitude. Saison de transmission : Pic d'incidence entre juin et octobre
- Fièvre jaune
- A partir de l’âge de 6 ans et dans un délai maximal de 10 ans, pour les nourrissons ayant été vaccinés avant l’âge de 2 ans ;
- Si la primo-vaccination date de plus de 10 ans pour :
Les femmes ayant été vaccinées en cours de grossesse (attention, vaccination non recommandée chez la femme enceinte sauf circonstances exceptionnelles)
Les personnes vivant avec le VIH et les personnes immunodéprimées si elles satisfont les conditions précisées dans le rapport du HCSP de 2014 ;
Les personnes qui se rendent dans un pays où une circulation active du virus dans la population est signalée. - Ensemble du pays :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 9 mois. - Hépatite A
- 1ère dose minimum 15 jours avant le départ
- 2ème dose (rappel) 6 à 18 mois plus tard (selon la spécialité choisie), puis valable à vie.
- Ensemble du pays : Risque de transmission de l'hépatite A
- Méningite (Infections invasives à méningocoques)
- Paludisme
- Bordure Sud du pays : Risque de paludisme uniquement pendant les mois d'été
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées pendant les mois d'été. - Reste du pays: Absence de risque de paludisme
- Poliomyélite
- Ces voyageurs devront, à partir de l’âge de 2 mois, avoir reçu une dose de vaccin poliomyélitique inactivé (VPI) dans un délai de 4 semaines à 12 mois avant leur départ. Les personnes correctement vaccinées selon le calendrier en vigueur en France sont protégées de la poliomyélite maladie. Elles peuvent néanmoins être infectées par portage intestinal du virus lors de sa multiplication au niveau du tractus gastro-intestinal. L’administration d’une dose de rappel sert à renforcer l immunité de la muqueuse intestinale et à empêcher le portage asymptomatique du poliovirus, qui devient possible quand la vaccination par le vaccin injectable (forme inactivée) date de plus de 12 mois.
- En cas de départ en urgence et si le voyageur n’a pas été vacciné au cours des 12 mois précédents, l’administration d’une dose vaccinale est recommandée dans un délai si possible de 4 semaines avant le départ afin d’induire une immunité locale protectrice. Pour les voyageurs se rendant dans l’un des états où circulent le poliovirus sauvage (PVS1) ou le poliovirus dérivé d’une souche vaccinale de type 1 (PVDVc1) ou de type 3 (PVDVc3), la vaccination devrait être attestée par la délivrance d’un certificat international de vaccination, dont le modèle figure dans l’Annexe 6 du Règlement sanitaire international. Si le séjour dure plus de 12 mois, un 2e rappel peut être exigé dans le cadre du RSI lorsque le voyageur quittera le pays, et devra avoir été pratiqué au moins un mois avant leur départ.
- Les voyageurs devant effectuer un séjour inférieur à 4 semaines dans un des pays où circulent le PSV1 ou un PVDVc, doivent satisfaire aux recommandations du calendrier vaccinal français.
- Enfin, certains pays où ne circulent pas de poliovirus exigent également une vaccination ou l’administration d’une dose de rappel à l’entrée sur leur territoire : se renseigner avant de partir, sur le site du ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, ou auprès d’un Centre de Vaccinations Internationales ou de son médecin traitant.
- vaccin poliovirus non combiné : Imovax Polio® : Arrêt de commercialisation au cours de l’année 2023
- vaccin poliovirus combiné aux valences diphtérie-tétanos, associé ou non aux valences Coqueluche, Haemophilus influenzae, Hépatite B, selon les formulations vaccinale
- Ensemble du pays :
Vaccination obligatoire pour les voyageurs en provenance d'Afghanistan, du Kenya, du Nigeria, du Pakistan et de Papouasie-Nouvelle-Guinée. - Rage
- prolongé ou aventureux avec un risque élevé de contact avec des animaux domestiques ou sauvages et/ou
- en situation d’isolement géographique ne permettant pas une prise en charge rapide
- Pays sans risque
Absence de rage indigène chez les animaux terrestres. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Pays à faible risque
Présence de rage chez les animaux sauvages, mais pas chez les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Pays à haut risque
Présence de rage chez les animaux sauvages et les animaux de compagnie (ou absence de donnée attestant du contraire). Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Ensemble du pays : Haut risque d'infection par la rage. Présence de rage chez les animaux sauvages et les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*.
- Tuberculose
- Ensemble du pays : La vaccination par le BCG est recommandée pour les enfants en cas de séjours fréquents ou supérieurs à un mois dans les pays à forte incidence tuberculeuse. Elle peut être réalisée à partir de l âge d un mois et jusqu à l âge de 15 ans, avec une priorité pour les enfants de moins de 5 ans, plus à risque de développer la maladie en cas de contact.
- Typhoïde
- 1 dose minimum 15 jours avant le départ, valable 3 ans.
- Rappel à 3 ans si exposition maintenue ou nouvelle exposition au risque
- 3 doses par voie orale : 1ère gélule auto-administrable 15 jours avant le départ (J1), puis 2ème et 3ème gélules auto-administrables à J3 et J5.
- Revaccination recommandée selon le même schéma 3 ans après la dernière dose si exposition maintenue ou nouvelle exposition au risque.
- Respecter un délai d’au moins 3 jours entre la dernière dose et le début d’un éventuel traitement antipaludique.
- À différer en cas de traitement par sulfamide ou antibiotique (au moins 3 jours avant et après)
- Ensemble du pays : Risque de transmission de typhoïde
- Zika
- La prévention vectorielle individuelle (pour tous les voyageurs): la seule façon de se protéger contre les piqûres de moustique (en particulier au début et en fin de journée) par le port de vêtements amples et couvrants, l’application de répulsifs adaptés sur les parties découvertes du corps et l’utilisation de moustiquaires éventuellement imprégnées d’insecticide.
- La prévention sexuelle : Rapports sexuels protégés jusqu’à six mois après le retour d’un séjour en zone de circulation du virus Zika ou le début des symptômes en cas d’infection symptomatique.
- La prévention materno-foetale : si possible, reporter les séjours dans les zones à risque ; si maintien, prévention vectorielle et rapports sexuels protégés pendant toute la durée de la grossesse lorsque le ou la partenaire a été exposé(e) au virus ; méthode contraceptive si projet de grossesse coïncidant avec un voyage en zone d’épidémie de virus Zika ; consultation sans délai si exposition au virus ou symptômes.
- Ensemble du pays : Pays ou territoire avec des moustiques (aedes aegypti) mais aucun cas de Zika signalé (jaune)
Nature de la maladieLe Chikungunya est une maladie infectieuse due à un virus (CHIKV) appartenant à la famille des Alphavirus, transmis par piqûre de moustiques diurnes du genre Aedes (Aedes aegypti et Aedes albopictus ou « moustique tigre », qui peuvent aussi transmettre les virus de la dengue et du Zika) présents dans les zones tropicales et intertropicales.
La maladie se caractérise par une fièvre élevée et brutale, accompagnée d’arthralgies intenses touchant principalement les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges). D’autres symptômes sont possibles comme des céphalées, des myalgies, des éruptions cutanées, des nausées et de rares complications systémiques.
Les formes graves touchent préférentiellement les nouveau-nés par transmission materno-fœtale et les personnes âgées de 65 ans et plus. La fréquence de la maladie, sa sévérité, ainsi que le taux de mortalité augmentent avec l’âge.
Dans la plupart des cas, les symptômes disparaissent naturellement au bout d’une dizaine de jours mais il arrive que la maladie évolue vers une phase chronique marquée par des douleurs articulaires persistantes et très handicapantes, durant des mois voire des années, chez 30 à 40% des patients. Il n’existe pas de traitement spécifique contre le virus.
Il n’existe pas à ce jour de traitement spécifique du chikungunya, il est uniquement symptomatique.
Recommandations générales
Les mesures de protection personnelle anti-vectorielle sont recommandées à tous les voyageurs via l’application de répulsifs cutanés adaptés, le port de vêtements amples et couvrants, et l’utilisation de moustiquaires éventuellement imprégnées d’insecticide.
Schéma vaccinal
Deux vaccins sont actuellement disponibles :
Les recommandations de vaccination pour les voyageurs sont les suivantes :

(source : Recommandations sanitaires pour les voyageurs à destination des professionnels de santé – Edition 2025 - https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/sante-des-populations/article/recommandations-sanitaires-pour-les-voyageurs)
(pour plus d'informations, cliquez ici)
Recommandations de prévention pour le pays :
Nature de la maladieLe Choléra est une maladie infectieuse aigue strictement humaine, due à des bactéries appartenant aux sérogroupes O1 et O139 de l’espèce Vibrio cholerae, transmises par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, ou directement par contact direct et étroit avec une personne malade. Ces bactéries produisent une puissante entérotoxine responsable d’une diarrhée aqueuse profuse, entrainant une déshydratation sévère, rapidement mortelle en l’absence de traitement. Une réhydratation rapide est donc le traitement essentiel.
Recommandations
Le choléra est officiellement endémique dans une trentaine de pays répartis en Afrique intertropicale, Yémen, sous-continent indien, Asie du Sud-Est continentale et île d’Hispaniola. Il s’y transmet de façon sporadique ou par flambée/épidémie saisonnière.
La vaccination contre le choléra n’est pas recommandée pour les voyageurs. Elle peut être recommandée pour les personnels devant intervenir auprès de malades, en situation d’épidémie, et chez les personnels déployés dans le cadre de mandats ONU dans les pays où le choléra est présent.
Contrairement à une notion communément répandue, le vibrion responsable du choléra est très peu transmissible lorsque les règles d’hygiène de base sont respectées, et peu susceptible d’entrainer la maladie chez une personne en bonne santé.
Une prévention efficace est assurée par le respect des règles d’hygiène simples appliquées à l’eau et à l’alimentation, et le lavage des mains.
Schéma vaccinal
Le vaccin ayant l’AMM en France est le Dukoral®, vaccin recombinant inactivé, dirigé contre Vibrio cholerae du sérogroupe O1 (mais pas contre les souches O139 toxinogènes), indiqué à partir de l’âge de 2 ans.
Primovaccination
Si plus de 6 semaines se sont écoulées entre les doses, la primo-vaccination doit être recommencée.
Depuis mars 2024, à Mayotte, le vaccin Vaxchora® est également utilisé chez les adultes et enfants de 2 ans et plus. Il est administré en une dose unique par voie orale, au moins 10 jours avant l’exposition potentielle à V. cholerae de sérogroupe O1. A Mayotte, le Vaxchora® peut également être administré aux personnes se trouvant dans un rayon de 50 mètres autour du cas.
Rappel
Une seule dose de rappel est recommandée :
- dans les 2 ans pour les adultes et les enfants de 6 ans et plus,
- dans les 6 mois pour les enfants âgés de 2 à 6 ans.
Si plus de deux années se sont écoulées depuis la dernière vaccination (ou plus de 6 mois chez l’enfant âgé de 2 à 6 ans), la primo-vaccination doit être renouvelée.
Aucune étude d’efficacité clinique n’a évalué Dukoral® après l’administration de doses de rappel. (pour plus d'informations, cliquez ici)
Recommandations de prévention pour le pays :
Nature de la maladieLa dengue est l’arbovirose la plus fréquente dans le monde, transmise par des moustiques du genre Aedes (dont Aedes aegypti et Aedes albopictus ou « moustique tigre »), présente dans toutes les régions tropicales et subtropicales de la planète.
Les DOM-TOM sont régulièrement confrontés à des vagues épidémiques successives. En France hexagonale, la dengue est la deuxième cause de fièvre au retour de voyage, et pose le problème de sa potentielle diffusion sur le territoire, avec un accroissement des cas autochtones depuis 2010.
Le virus de la dengue est un virus à ARN appartient à la famille des Flaviridae (genre flavivirus) et compte quatre sérotypes différents (DENV1 à DENV4). L’infection par un sérotype confère une immunité à long-terme vis-à-vis de ce même sérotype, mais uniquement une immunité provisoire (6 mois à un an) vis-à-vis des autres sérotypes. Les infections secondaires par un sérotype différent exposent à un risque de dengue plus sévère (du fait d’un phénomène dit de facilitation dépendant des anticorps).
La maladie se présente habituellement après une période d’incubation de 4 à 7 jours, sous la forme d’un syndrome grippal d’intensité variable, accompagné éventuellement de douleurs rétro-orbitaires et d’une éruption cutanée. L’évolution est en général favorable au bout de quelques jours.
Dans de rares cas, la dengue peut évoluer vers une forme sévère qui survient 2 à 7 jours après les premiers signes avec des douleurs abdominales, des vomissements persistants, des saignements, des troubles de la conscience. La dengue grave survient plus fréquemment chez des enfants de moins de 15 ans et chez les personnes ayant déjà été infectées
Il n’existe pas de traitement spécifique à la maladie, la prise en charge est uniquement symptomatique.
Recommandations de prévention générales
Les mesures de prévention sont essentielles :
La protection des femmes enceintes et des très jeunes enfants doit être particulièrement renforcée. En cas d’apparition de fièvre pendant et dans les 7 jours suivant le retour d’un séjour, il est nécessaire de consulter au plus tôt un médecin.
Il existe à présent des recommandations de vaccination pour les résidents des DOM-TOM et pour les voyageurs, qui varient selon leur âge et leurs antécédents, la destination et de la durée du voyage.
Schéma vaccinal
Depuis avril 2025, la vaccination contre la dengue par le vaccin QDENGA® est recommandée aux Antilles, en Guyane, à Mayotte et à La Réunion uniquement chez les enfants âgés de 6 à 16 ans qui ont déjà eu une infection par la dengue et les adultes de 17 à 60 ans présentant des comorbidités, même sans antécédent d’infection.
Il s’agit d’un vaccin vivant atténué, donc contre-indiqué chez les femmes enceintes et allaitantes et chez les personnes immunodéprimées.
Concernant les voyageurs, le logigramme suivant a été établi par le HCSP pour guider les prescriptions du vaccin QDENGA® :


(source : Recommandations sanitaires pour les voyageurs à destination des professionnels de santé – Edition 2025 - https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/sante-des-populations/article/recommandations-sanitaires-pour-les-voyageurs)
Schéma vaccinal en primovaccination
En cas de dengue récente, il est recommandé d’attendre un délai de 6 mois avant de procéder à l injection de la 1ère dose.
Il n’y a pas de donnée actuellement disponible sur l’intérêt d’une dose de rappel.
(pour plus d'informations, cliquez ici)
Recommandations de prévention pour le pays : Absence de risque d'encéphalite à tiques
Nature de la maladieL’encéphalite japonaise est une maladie due à un virus de la famille des Arbovirus, transmis, par la piqûre de moustique infecté du genre Culex, en Asie et dans le Pacifique Occidental.
Lorsque l’infection est symptomatique (1 sur 250 cas), un tiers des malades guérissent, un tiers décède, un tiers gardent des séquelles neurologiques ou psychiatriques définitives (environ 50% chez les enfants). Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie.
Recommandations générales
En complément des mesures de prévention vectorielle (protection contre les piqûres de moustique), la vaccination avec le vaccin Ixiaro® est recommandée pour les personnes âgées de plus de 2 mois, dans les circonstances suivantes :
Schéma vaccinal
Le vaccin est indiqué chez les personnes âgées de plus de 2 mois. La 2ème dose vaccinale doit être administrée au minimum 7 jours avant le séjour en zone à risque.
Enfants de 2 mois à 17 ans révolus :
- 2 doses : J0, J28. (½ dose entre 2 mois et moins de 3 ans) ;
- 1 dose de rappel 12 à 24 mois après la primo-vaccination, (12 mois en cas d’exposition continue au risque infectieux) ;
Pas de données de séroprotection à long terme.
Adultes de 18 ans à 65 ans :
- 2 doses : J0, J28 ; ou possibilité de schéma vaccinal accéléré : J0, J7.
- 1ère dose de rappel 12 à 24 mois après la primo-vaccination (12 mois en cas d’exposition continue au risque infectieux) ;
Les données de séroprotection à long terme suggèrent qu’une 2e dose de rappel est à envisager dix ans plus tard, en cas de nouvelle exposition au risque infectieux.
Adultes de plus de 65 ans :
- 2 doses : J0, J28 ;
- La durée de séroprotection étant plus faible dans cette tranche d’âge, la dose de rappel doit être envisagée, avant toute nouvelle exposition au risque infectieux, même si aucune étude n’a évalué l’immunogénicité dans ce cadre spécifique ;
Pas de données de séroprotection à long terme.
Recommandations de prévention pour le pays :
Nature de la maladieLa Fièvre Jaune est une maladie due à un virus de la famille des arbovirus, le virus amaril, transmis par le moustique Aedes, en zone tropicale africaine et sud-américaine. Cette infection peut toucher de multiples organes (insuffisance hépatique, insuffisance rénale aigue, syndrome hémorragique…) et atteindre un taux de mortalité élevé. Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie. Compte-tenu de la gravité de la maladie et du caractère imprévisible des épidémies, la vaccination contre la fièvre jaune reste indispensable pour les zones endémiques, même en l’absence d’obligation administrative.
Schéma vaccinal
Le vaccin vivant atténué Stamaril® est disponible en France.
A partir de l’âge de 9 mois (exceptionnellement à partir de 6 mois dans des circonstances particulières) :
- 1 dose au moins 10 jours avant le départ.
La validité administrative du Certificat International de Vaccination Antiamarile est à vie (recommandation de l’OMS depuis le 11 juillet 2016), sauf exceptions:
Chez le voyageur, une 2ème dose est recommandée avant un nouveau départ en zone d’endémie amarile dans les conditions suivantes :
Recommandations de prévention pour le pays :
Réglementation du paysAttention : la durée de validité du vaccin Fièvre Jaune a changé. Consultez impérativement la fiche « Fièvre jaune » au chapitre « prévention » cliquez ici
Nature de la maladieL’hépatite A est une infection du foie causée par un virus, transmis par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés, ou directement par contact entre individus, le plus souvent pas les mains souillées (transmission oro-fécale).
Recommandations
La vaccination est recommandée à partir de l’âge de 1 an pour tous les voyageurs devant séjourner dans un pays où le niveau d’hygiène est faible, quelles que soient les conditions du séjour. Elle est particulièrement recommandée chez les personnes ayant une maladie chronique du foie ou une mucoviscidose.
Un examen sérologique préalable à la vaccination (recherche d’anticorps anti VHA totaux ou IgG) est pertinent pour les personnes ayant des antécédents d’ictère, ayant passé un séjour prolongé ou leur enfance en zone d’endémie ou nées avant 1945. La présence d’anticorps anti VHA (IgG) traduit une immunité antérieure et ne justifie pas l’administration de doses vaccinales.
Schéma vaccinal
Pour les adultes et enfants à partir de l’âge de 1 an :
Recommandations de prévention pour le pays : Faible risque d'infection invasive à méningocoque (méningite)
Nature de la maladieLe paludisme (ou malaria) est une maladie potentiellement mortelle, qui sévit dans les zones tropicales. Cette infection est due à plusieurs espèces de parasites appartenant au genre Plasmodium, transmis à l’homme par piqûres de moustiques infectés du genre Anophèle.
(pour plus d'informations, cliquez ici)
Risque de transmission de la maladie et moyens de prévention recommandés :
Nature de la maladieLa poliomyélite est une maladie infectieuse due à un virus du genre Enterovirus, le Poliovirus, transmis essentiellement par voie oro-fécale, directement (manuporté) ou indirectement par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés.
Lorsqu’elle est symptomatique, la maladie se manifeste soit sous forme de symptômes infectieux non spécifiques, soit sous forme de paralysies flasques aigues, asymétriques et d’installation rapide, faisant la gravité de la maladie par les séquelles définitives et invalidantes engendrées. Cinq à 10% des patients décèdent lorsque les muscles respiratoires sont atteints. Le seul traitement est la prévention par une vaccination systématique.
Recommandations générales
La vaccination contre la poliomyélite est recommandée chez les voyageurs devant effectuer un séjour de 4 semaines ou plus à destination de tous les états où circulent le poliovirus sauvage (PVS1) et les poliovirus dérivés de souches vaccinales (PVDVc1 et PVDVc3).
(https://polioeradication.org/polio-today/polio-now/public-health-emergency-status/)
Schéma vaccinal
Les vaccins contre la poliomyélite disponibles en France sont des vaccins inactivés comportant les trois types de poliovirus 1, 2 et 3 :
Une dose entre 4 semaines et 12 mois avant le départ, selon les recommandations de l’OMS et en fonction des exigences de certains états. Ces recommandations sont susceptibles d’évoluer et sont à consulter directement sur le site de l’OMS. (pour plus d'informations, cliquez ici)
Réglementation du pays :
Nature de la maladieLa rage est une encéphalomyélite due à un virus du genre Lyssavirus, transmis à l’Homme par morsure, griffure, ou léchage d’une muqueuse ou d’une plaie, par un animal infecté (mammifères carnivores domestiques et sauvages, et chauves-souris).
Il n’existe aucun traitement efficace contre la rage une fois les symptômes présents, la maladie est mortelle dans 100% des cas.
La rage est présente de manière enzootique dans le monde entier, sauf dans certaines îles du Pacifique et de l’Atlantique, et au Japon. On distingue la rage canine dont le vecteur principal est le chien, qui sévit en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud ; et la rage selvatique, ou rage des animaux sauvages, dont le vecteur principal est différent selon les zones géographiques (renard roux en Europe, raton laveur en Amérique du Nord…).
Les chauves-souris sont également des vecteurs potentiels de rage sur tous les continents.
Recommandations générales
Bien que 99 % des décès par rage chez les humains soient liés à des transmissions par les chiens domestiques, il est important de conseiller aux voyageurs d’éviter tout contact avec les carnivores sauvages, les primates et les chauves-souris partout dans le monde et avec les carnivores domestiques (chiens et chats) dans les zones à risque.
La vaccination préventive contre la rage est recommandée pour les voyageurs devant effectuer dans les zones à risque un séjour :
Quel que soit le statut vaccinal pré-exposition vis-à-vis de la rage, toute exposition suspectée ou avérée à la rage doit faire l’objet d’une prise en charge globale et immédiate : lavage de la plaie durant 15 minutes à l’eau et au savon, désinfection et consultation dans les meilleurs délais en vue d’une prophylaxie post-exposition (PPE).
La vaccination de pré-exposition simplifie le traitement post-exposition et dispense du recours aux immunoglobulines antirabiques qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.
Recommandations par pays
La qualité et l’exhaustivité des données concernant la circulation de la rage peuvent fluctuer d’un pays à l’autre, suivant l’état de surveillance dans les pays concernés. L’évaluation du risque est donc à faire avec précaution compte tenu d’une sous-déclaration.
Evaluation du risque rabique par pays : (source Public Health England)
Schéma vaccinal
Deux vaccins inactivés sont disponibles en France :
-Vaccin rabique Pasteur®
-Rabipur®
Schéma vaccinal conventionnel en pré-exposition (Vaccin rabique Pasteur® et Rabipur®) :
- 3 doses à J0, J7, J21 ou J28, en intramusculaire.
Il n’y a pas de rappels systématiques à prévoir en pré-exposition pour les voyageurs ayant complété cette série primaire d’injections.
Schéma vaccinal accéléré en pré-exposition chez les 18-65 ans (Rabipur® uniquement):
- 3 doses à J0, J3, J7 en intramusculaire.
- 2 doses à J0 et J7, pour les personnes immunocompétentes.
Pour les personnes immunodéprimées, le schéma conventionnel en 3 doses est préconisé. Schéma accéléré J0 – J7 possible si accompagné d’un contrôle sérologique 2 à 4 semaines après l’administration de la première dose afin d’évaluer si une administration supplémentaire est nécessaire. La consultation d’un spécialiste des maladies infectieuses ou d’un immunologue est conseillée.
En cas de grossesse, il est préférable, par principe, de différer la vaccination avant exposition.
Cependant, si le risque d’exposition est important, elle peut être pratiquée.
Recommandations de prévention pour le pays :
Nature de la maladie
Recommandations de prévention pour le pays :
Nature de la maladieLa Fièvre Typhoïde est une infection potentiellement mortelle, résultant de l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par la bactérie Salmonella typhi, ou d’une transmission directe entre individus (transmission oro-fécale). La maladie se manifeste principalement par une fièvre élevée avec asthénie, anorexie, céphalées, signes digestifs, voire signes cutanéo-muqueux et neurologiques.
Recommandations
La vaccination contre la fièvre typhoïde est recommandée pour les voyageurs (adultes et enfants de 2 ans ou plus) devant effectuer un séjour prolongé (plus d’un mois) ou dans de mauvaises conditions, dans des pays où le niveau d’hygiène est faible et la maladie endémique.
La vaccination vient en complément des mesures d’hygiène générale vis-à-vis de l’eau et des aliments, du lavage des mains, qui demeurent les précautions essentielles.
Schéma vaccinal
À partir de l’âge de 2 ans, avec le vaccin injectable Typhim Vi® :
Recommandations de prévention pour le pays :
Nature de la maladieLa fièvre Zika est une maladie infectieuse due à un virus de la famille des Flavivirus (comme la dengue et la fièvre jaune), transmis par piqûre de moustique diurne du genre Aedes (Aedes aegypti principalement, Aedes albopictus potentiellement). Il peut aussi être transmis par voie transplacentaire, sanguine et sexuelle.
Répandue dans les zones tropicales sous forme épidémique, la maladie est le plus souvent asymptomatique ou se manifeste par un syndrome grippal associé éventuellement à une conjonctivite et une éruption cutanée, et des complications neurologiques rares mais graves. En cas de transmission materno-foetale, l’infection chez le fœtus peut engendrer des anomalies irréversibles du développement neurologique et des malformations sévères, comme la microcéphalie.
Il n’existe actuellement pas de vaccin, ni de traitement spécifique à la maladie.
Recommandations générales
Trois modes de prévention contre la maladie Zika sont recommandés :
Source : https://wwwnc.cdc.gov/travel/page/zika-travel-information (pour plus d'informations, cliquez ici)
Recommandations de prévention pour le pays :