Préparer ses voyages
La plateforme METIS vous permet de visualiser sur une carte dynamique et intéractive les risques sanitaires spécifiques à votre destination, et leur prévention : vaccins nécessaires, protection contre les piqûres de moustiques, traitement préventif contre le paludisme, etc. Un nouvel outil “Météo” vous permet également de visualiser la température et les précipitations selon votre période de voyage et les villes visitées.
En résumé, si vous souhaitez des informations locales et précises, préparer votre voyage itinérant… La plateforme METIS est faite pour vous !
COVID-19: Consultez les dernières informations relatives aux flux de voyageurs en cliquant ici.
La plateforme MÉTIS
Météo du Pays
Il est indispensable de sélectionner un pays pour obtenir les données météo.
En général les moustiques sont plus nombreux et actifs pendant les périodes chaudes et humides.
Pays non défini
- Chikungunya
- Ensemble du pays : Pays et territoires présentant des preuves de transmission du virus du chikungunya interhumaine au cours des 5 dernières années (màj mars 2024)
- Choléra
- Adultes et enfants âgés de 6 ans et plus : 2 doses à une semaine d’intervalle ;
- Enfants de 2 à 6 ans : 3 doses, chacune à une semaine d’intervalle.
- Ensemble du pays : Pays ayant rapporté des cas de CHOLERA en 2023
- Dengue
- : Risque sporadique ou incertain de dengue
- : Risque fréquent ou continu de dengue
- Encéphalite à tiques
- Porter des vêtements longs, clairs (afin de mieux repérer les tiques), couvrants (protection de la tête et du cou, en particulier chez les enfants) et des chaussures fermées ;
- Glisser les bas de pantalon dans les chaussettes, voire utiliser des guêtres ;
- Rester sur les chemins et éviter les broussailles, les fougères et hautes herbes ;
- Utiliser des répulsifs cutanés ;
- Se munir d’un tire-tique.
- Inspecter attentivement tout le corps en examinant particulièrement les localisations où la peau est la plus fine, tels que les aisselles, les plis du genou, les zones génitales, le nombril, les conduits auditifs et le cuir chevelu (il est préférable que l’examen soit réalisé le plus rapidement possible et refait le lendemain, car la tique gorgée de sang sera plus visible) ;
- En cas de piqûre, retirer le plus rapidement possible la ou les tiques avec un tire-tique ou à défaut une pince fine.
- : La vaccination est recommandée si séjour prolongé ou si exposé aux piqûres de tiques
- : Zone à risque : Bayern, Bade-Würtenberg, Brandenburg, Hessen, Niedersachsen, Rheinland-Pfalz, Thüringen, Saarland, Sachsen, 80-90% des cas déclarés; Bayern et Bade-Würtenberg
- : Endémique dans tout le pays, particulièrement dans les provinces de Carinthie, Styrie, Haute-Autriche, Salzbourg, Tyrol et Vorarlberg
- : Zone à risque si séjour prolongé ou si exposé aux piqûres de tiques, dans le nord-est et nord-ouest du pays. Nord-Est: 90% des cas déclarés
- : Zone à risque si séjour prolongé ou si exposé aux piqûres de tiques. (Pas de cas humains rapportés, détection du virus chez des tiques et rongeurs)
- : Zone à risque : Nord-Est et Nord-Ouest du pays (comtés de Koprivnica-Krizevci, Medimurje et Bjelovar-Bilogora). Cas sporadiques sur la côte adriatique.
- : Cas sporadiques
- : Zone à risque : Île de Bornholm. Cas sporadiques dans le reste du pays.
- : Zone à risque : Ensemble du pays, l'Ouest étant la région la plus à risque. Taux d'incidence parmi les plus élevés en Europe
- : Zone à risque : Îles et côtes situées au sud du pays. Vaccination recommandée par les autorités sanitaires locales dans ces zones géographiques
- : Zone à risque : Ouest et Nord du pays. Cas sporadiques dans le reste du pays
- : Cas sporadiques dans le Nord-Est du pays
- : Zone à risque si séjour prolongé ou si exposé aux piqûres de tiques
- : Zone à risque : Akmola, Alamaty, Est du pays
- : Zone à risque : Ensemble du pays, l'Ouest et le Centre étant les régions les plus à risque. Taux d'incidence parmi les plus élevés en Europe
- : Pas de cas humains. Présence de tiques infectées.
- : Zone à risque : Ensemble du pays. Taux d'incidence parmi les plus élevés en Europe
- : Zone à risque si séjour prolongé ou si exposé aux piqûres de tiques. Risque dans le Nord du pays
- : Cas sporadiques. Peu de données disponibles.
- : Zone à risque : Côtes du sud du pays (particulièrement Agder, Vestfold, Telemark)
- : Zone à risque : Ensemble du pays. 70% des cas rapportés: provinces de Podlaskie et de Warmian-Masurian (Nord-Est du pays)
- : Zone à risque : Ensemble du pays. Région la plus à risque: Bohème du Sud. Taux d'incidence parmi les plus élevés en Europe
- : 48 régions endémiques, particulièrement en Russie occidentale. Hauts niveaux de transmissions en Sibérie et Oural
- : Zone à risque : Ensemble du pays, particulièrement le Nord et le Centre
- : Zone à risque : Ensemble du pays, particulièrement le Nord et le Centre. Taux d'incidence parmi les plus élevés en Europe
- : Cas sporadiques. Probable sous-estimation.
- : Zone à risque : Régions situées autour de Stockholm (archipel de Stockholm, lac Malaren, comtés d'Uppsala et de Sodermanland) et zones situées autour des lacs du Sud du pays
- : Zone à risque : Ensemble du pays, à l'exception des cantons de Genève et du Tessin
- : Cas signalés dans l'ensemble du pays, particulièrement en Crimée et Volhynie
- Encéphalite japonaise
- Risque accru d’exposition au virus dans un pays où existe une transmission de l’encéphalite japonaise : séjour (quelle qu’en soit la durée) dans une zone où l’irrigation par inondation est pratiquée (rizières), à proximité d’élevages de porcs, en période d’épidémie (ou de circulation accrue du virus chez l’animal), ou de saison des pluies ;
- Expatriation ou séjours répétés, dans un pays situé dans la zone de circulation du virus
- Toute autre situation jugée à risque par le médecin vaccinateur, par exemple voyage dans une zone où l’encéphalite japonaise est endémique avec des incertitudes quant à la durée du séjour, la destination précise ou les activités qui y seront pratiquées.
- : Zone à risque : Îles du détroit de Torres, îles Tiwi et certaines zones continentales (Nouvelle-Galles du Sud, Victoria, Quuensland, Australie-Méridionale et Territoire du Nord) Destinations les plus à risque: zones situées à proximité de la rivière Murray (Australie Occidentale) et îles du Détroit de Torres (entre Nord de l'Australie et Nouvelle-Guinée) Saison de transmission : de novembre à mai
- : Zone à risque : L'ensemble du pays. Zone la plus à risque: nord-ouest du pays. Saison de transmission : Toute l'année, avec pic d'incidence entre juillet et novembre.
- : Zone à risque : Transmission probable dans les régions non-montagneuses. Rares cas signalés, mais données limitées ; la proximité des zones endémiques de l'Inde et la présence de vecteurs laissent penser qu'il existe une transmission. Saison de transmission : Inconnue
- : Zone à risque : Probablement l'ensemble du pays. Données limitées, mais une épidémie a été signalée en 2013 ; la proximité du Sarawak laisse penser que la transmission est toujours possible. Saison de transmission : Inconnue
- : Zone à risque : L'ensemble du pays. Cas signalés dans la plupart des provinces. Saison de transmission : Toute l'année, avec pic d'incidence entre mai et octobre.
- : Zone à risque : Transmission dans toutes les provinces excepté le Xinjiang et le Qinghai. Vaccination généralement non recommandée pour les voyages se limitant à Beijing, Shanghai, Hong Kong, Kowloon, Macao et les autres grandes villes. Saison de transmission : Pic d'incidence entre juin et octobre
- : Zone à risque : Endémique dans l'ensemble du pays. Saison de transmission : Majorité des cas observés entre mai et novembre
- : Zone à risque : Probablement l'ensemble du pays. Vaccination généralement non recommandée pour les voyages se limitant à Séoul et aux grandes villes. Saison de transmission : Pic d'incidence probable entre mai et novembre
- : Zone à risque : Données partielles. Epidémies en 1947 et 1948. Le cycle zoonotique n'est pas implanté durablement. La vaccination n'est pas recommandée. Saison de transmission : Saisonnalité inconnue mais majorité des cas entre octobre et mars
- : Zone à risque : Présente dans tous les États excepté Dadra, Daman, Diu, Gujarat, Himachal Pradesh, Jammu et Kashmir, Lakshadweep, Meghalaya, Nagar Haveli, Punjab, Rajasthan et Sikkim. Saison de transmission : Nord du pays: pic d'incidence entre mai et novembre ; Sud du pays: toute l'année
- : Zone à risque : L'ensemble du pays. Cas signalés dans de nombreuses îles, y compris Bali, Java, Kalimantan, Nusa Tenggara, la Papouasie et Sumatra. Plusieurs cas signalés ces dernières années à Bali. Saison de transmission : Toute l'année avec des pics d'incidence variables d'une île à l'autre
- : Zone à risque : Tout l'archipel. Rares cas sporadiques signalés dans toutes les îles excepté Hokkaido, mais cycle zoonotique toujours actif. Vaccination généralement non recommandée pour les voyages se limitant à Tokyo et aux grandes villes. Saison de transmission : De juin à octobre
- : Zone à risque : L'ensemble du pays. Saison de transmission : Toute l'année avec un pic d'incidence entre juin et septembre.
- : Zone à risque : L'ensemble du pays. Taux d'incidence beaucoup plus élevé dans le Sarawak que dans la péninsule malaise. Vaccination généralement non recommandée pour les voyages se limitant à Kuala Lumpur et aux grandes villes. Saison de transmission : Toute l'année, avec pic d'incidence entre octobre et décembre à Sarawak
- : Zone à risque : Epidémies en 1990. Le cycle zoonotique n'est pas immplanté durablement. La vaccination n'est pas recommandée. Saison de transmission : Saisonnalité inconnue mais majorité des cas entre octobre et mars.
- : Zone à risque : L'ensemble du pays. Risque plus élevé dans les zones du delta et les basses-terres. Saison de transmission : Probablement toute l'année ; majorité des cas signalés entre mai et septembre
- : Zone à risque : Basses terres du Sud (Teraï) ; Des cas ont été signalés également dans les districts de montagne, y compris celui de Katmandou. Taux d'incidence les plus élevés dans le Teraï ; vaccination généralement non recommandée pour les randonnées dans les zones de haute altitude. Saison de transmission : Pic d'incidence entre juin et octobre
- : Zone à risque : Données très limitées ; de rares cas ont été signalés dans la province du Sindh, près de Karachi
- : Zone à risque : Données limitées ; cas sporadiques signalés dans les provinces occidentales ; 1 cas signalé près de Port Moresby. Sérodétection dans les provinces du Golfe et les hautes terres méridionales. Probable circulation du virus dans l'ensemble du pays. Saison de transmission : probablement toute l'année
- : Zone à risque : Probablement l'ensemble de l'archipel. Transmission observée dans 32 des 80 provinces. Saison de transmission : Toute l'année avec un pic d'incidence entre avril et août.
- : Zone à risque : Rares cas dans la province maritime de l'Est (Kraï du Primorié). Pic d'incidence entre juin et septembre. Vaccination généralement non recommandée sauf si séjour prolongé ou si exposé en zone à risque.
- : Zone à risque : Quelques foyers présumés. Rares cas sporadiques. Vaccination généralement non recommandée. Saison de transmission : Toute l'année
- : Zone à risque : L'ensemble du pays excepté les zones montagneuses. Saison de transmission : Toute l'année avec un pic d'incidence entre novembre et février
- : Zone à risque : L'ensemble du pays. Rares cas sporadiques. Vaccination généralement non recommandée pour les voyages limités à Taipei et aux grandes villes. Saison de transmission : Pic d'incidence entre mai et octobre
- : Zone à risque : L'ensemble du pays. Fréquences les plus élevées dans la vallée du Chang Mai. Plusieurs cas observés ces dernières années chez des voyageurs ayant séjournée dans les zones côtière du sud. Saison de transmission : Toute l'année avec un pic d'incidence entre mai et octobre, notamment dans le nord du pays.
- : Zone à risque : Probablement l'ensemble du pays. Saison de transmission : Pas d'information, mais probablement toute l'année
- : Zone à risque : L'ensemble du pays. Fréquences les plus élevées dans les provinces septentrionales autour d'Hanoï et les provinces qui bordent la Chine. Saison de transmission : Toute l'année avec un pic d'incidence entre mai et octobre, notamment dans le nord du pays.
- Fièvre jaune
- A partir de l’âge de 6 ans et dans un délai maximal de 10 ans, pour les nourrissons ayant été vaccinés avant l’âge de 2 ans ;
- Si la primo-vaccination date de plus de 10 ans pour :
Les femmes ayant été vaccinées en cours de grossesse (attention, vaccination non recommandée chez la femme enceinte sauf circonstances exceptionnelles)
Les personnes vivant avec le VIH et les personnes immunodéprimées si elles satisfont les conditions précisées dans le rapport du HCSP de 2014 ;
Les personnes qui se rendent dans un pays où une circulation active du virus dans la population est signalée. - :
La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas obligatoire pour rentrer dans le pays. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 1 an. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 1 an. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois. - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois. - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois pour un séjour dans les régions situées à l'Est des Andes, en dessous de 2300m (départements Beni, Pando, Santa Cruz; certaines zones des départements de Chuquisaca, Cochabamba, La Paz, Tarija) ; No+D6 - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois pour un séjour dans les régions situées à l'Est des Andes, en dessous de 2300m (départements Beni, Pando, Santa Cruz; certaines zones des départements de Chuquisaca, Cochabamba, La Paz, Tarija) ; Non recommandée dans zones au dessus de 2300m, les départements non mentionnés ci-dessus et les villes de La Paz et de Sucre - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois sauf pour un séjour à plus de 2300m d'altitude, le département de San Andrés y Providencia et la ville de Bogota. Egalement recommandée en cas d'exposition importante aux piqûres de moustiques dans les villes de Barranquilla, Cali, Cartagena et Medellin - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois lors d'un séjour en dessous de 2300m, dans les provinces à l'Est des Andes (Morona-Siantago, Napo, Orellana, Pastaza, Sucumbios et Zamora-Chinchipe) et la province Esmeraldas à l'ouest de la cordillère. Egalement recommandée en cas d'exposition importante aux piqûres de moustiques dans les provinces situées à l'ouest des Andes en dessous de 2300m (Guyas, Los Rios, Santa Helena and Santo Domingo de los Tsachilas, et certaines parties de Azuay, Bolivar, Canar, Carchi, Chimborazo, Cotopaxi, El Oro, Imbabura, Loja, Pichincha, Tungurahua) ; Non recommandée au-dessus de 2300m, à Guayaquil et à Quito, et aux îles Galapagos - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois seulement en cas d'exposition importante aux piqûres de moustiques dans les états de: Anseba, Debub, Gash Barka, Mae Kel et Semenawi Keih Bahri) - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois sauf dans les régions d'Afar et Somali (recommandée dans ces régions seulement en cas d'exposition importante aux piqûres de moustique) - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois sauf dans les régions suivantes: province du Nord-Est, états de Kilifi, Kwale, Lamu, Malindi et Tanariver dans la province de la Côte et les villes de Nairobi et Mombasa (recommandée dans ces régions seulement en cas d'exposition importante aux piqûres de moustiques) - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois à l'exception de la ville d'Asuncion (sauf si exposition importante aux piqûres de moustiques) - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois pour les voyageurs se rendant dans les zones situées en dessous de 2300m des régions suivantes: Amazonas, Loreto, Madre de Dios, San Martin, Ucayali, Puno, Cuzco, Junin, Pasco, Huanoco, extrême nord d'Apurimac et de Huancavelica, d'Ancash, de l'est de la Libertad, nord-est de Cajamarca, nord et nord-est d'Ayacucho et est de Piura. Recommandée également en cas d'exposition importante aux piqûres de moustiques pour les régions à l'ouest des Andes de Lambayeque, Tumbes, Piura occidental et dans les régions sud, ouest et centre du Cajamarca - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois pour les voyageurs se rendant dans les régions situées au Sud du Sahara - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois seulement en cas d'exposition importante aux piqûres de moustiques dans les régions suivantes: Bakool, Banaadir, Bay, Gado, Galgadud, Hiran, Lower Juba, Middle Juba, Lower Shabelle et Middle Shabelle. - :
Généralement non recommandée chez les voyageurs sans transit ou séjour dans un pays à risque de transmission. Mais la preuve de vaccination peut être demandée de manière indistincte (quel que soit le pays d'origine ou de transit). - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois pour les voyageurs se rendant dans les zones forestières denses de l'île de Trinidad - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois sauf pour les voyageurs se rendant dans les zones de plus de 2300m des états de Merida, Trujillo et Tachira, dans les états de Falcon et Lara, sur l'île de Margarita, et dans les villes de Caracas et Valencia. Recommandée seulement en cas d'exposition importante aux piqûres de moustiques dans les états de: Aragua, Carabobo, Miranda, Vargas, Yaracuy et le District fédéral - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois seulement en cas d'exposition importante aux piqûres de moustiques dans les provinces du Nord-Ouest et de l'Ouest - :
La vaccination est recommandée en raison d’un risque de transmission de fièvre jaune, à partir de l’âge de 9 mois pour les voyageurs se rendant dans les régions continentales situées à l'est de la région du canal (Comarcas d'Embera et de Kuna Yala, provinces de Darién, certaines zones de Colon et Panama). Non recommandée pour la région du canal lui-même, les régions à l'ouest du canal, la ville de Panama City et les îles de Balboa (Pearl Island) et San Blas - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de 1 an et jusqu’à l’âge de 60 ans. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 1 an. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 9 mois. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 1 an. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 1 an. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 1 an. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 1 an à l'exception des îles Galapagos - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 1 an. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 9 mois, ainsi que pour les voyageurs en provenance du Rwanda et de Tanzanie - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité plus de 12 heures dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 1 an. - :
La vaccination est obligatoire pour tous les voyageurs quelle que soit leur provenance (âge de non précisé). - :
La vaccination est obligatoire pour tous les voyageurs quelle que soit leur provenance, à partir de l’âge de 1 an. - :
La vaccination est obligatoire pour tous les voyageurs quelle que soit leur provenance, à partir de l’âge de 9 mois. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité, quelle que soit la durée, dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 1 an. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité, quelle que soit la durée, dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 9 mois. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité, quelle que soit la durée, dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 9 mois. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité, quelle que soit la durée, dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 9 mois si passage dans les 6 jours précédant l'arrivée en Inde dans un pays à transmission de la FJ, ou si transit qq soit la durée dans un des pays concernés (sauf si certificat stipulant être resté dans l'aéroport), ou pour les arrivées en bateau si départ ou escale dans un des pays concernés jusqu'à 30 jours avant l'arrivée en Inde (sauf si désinsectisation du bateau), et pour les arrivées par avion si départ d'un des pays concernés (sauf si désinsectisation). Liste des pays concernés : en Afrique: Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Ethiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau, Kenya, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, RDC, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Sud Soudan, Tchad et Togo ; en Amérique: Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Guyana, Guyane, Panama, Paraguay, Pérou, Suriname, Trinidad et Tobago (Trinidad seulement) et Venezuela ; et tout autre pays où serait rapporté un cas de fièvre jaune. - Hépatite A
- 1ère dose minimum 15 jours avant le départ
- 2ème dose (rappel) 6 à 18 mois plus tard (selon la spécialité choisie), puis valable à vie.
- Ensemble du pays : Risque de transmission de l'hépatite A
- Méningite (Infections invasives à méningocoques)
- se rendant dans une zone d’endémie d’IIM A, C, W, Y, notamment la « Ceinture de la Méningite » en Afrique subsaharienne : zones de savane et Sahel, d’Ouest en Est, du Sénégal à l’Éthiopie, au moment de la saison sèche, favorable à la transmission du méningocoque (habituellement hiver et printemps) ou dans toute autre zone où sévit une épidémie, dans des conditions de contact étroit et prolongé avec la population locale : avec un vaccin méningococcique tétravalent conjugué A, C, W, Y ;
- se rendant dans une zone d’endémie d’IIM A, C, Y ou W pour y exercer une activité dans le secteur de la santé ou auprès des réfugiés, quelle que soit la saison : avec un vaccinméningococcique tétravalent conjugué A, C, W, Y.
- :
Obligatoire pour les pélerins du Hadj - :
Une preuve de vaccination contre la poliomyélite, l'Haemophilus influenzae et la méningite à méningocoque est requise pour les voyageurs se rendant au Hadj. - :
Preuve de vaccination requise pour les voyageurs en partance ou en arrivant d'Arabie Saoudite - :
La vaccination contre la méningite à méningocoques ACYW doit être administrée aux passagers irakiens en partance vers les pays de la ceinture africaine de la méningite, ainsi qu'aux pèlerins du Hadj et de l'Umra. Le vaccin contre les méningocoques ACYW doit être administré aux passagers arrivants en République d'Irak en provenance des pays de la ceinture africaine de la méningite 10 jours avant leur entrée en Réoublique d'Irak, car cette maladie est endémique dans ces pays. - :
Une preuve de vaccination contre la méningite à méningocoques ACYW est requise pour les voyageurs se rendant au Hadj, à l'Umra et dans certains pays africains. - :
La vaccination contre la méningite à méningocoque est obligatoire avec un vaccin quadrivalent (A, C, Y et W-135) pour les voyageurs en partance ou en provenance de pays d’Afrique infectés et pour les pèlerins qui participent au Hajj ou à l’Umrah. - :
Obligatoire pour les pèlerins se rendant à la Mecque. Les adultes et les enfants âgés de 2 ans et plus arrivant pour l'Umra, le Hadj ou pour un travail saisonnier dans les zones du Hadj, sont tenus de présenter un certificat de vaccination valide avec un vaccin méningococcique quadrivalent (ACYW) administré au moins 10 jours avant l'arrivée prévue en Arabie Saoudite. La vaccination avec l'un des des vaccins suivants est acceptable: - vaccin polysaccharide quadrivalent (ACYW) au cours des 3 dernières années ; - vaccin conjugué quadrivalent (ACYW) au cours des 5 dernières années. Les preuves scientifiques actuelles suggèrent que les vaccins conjugués sont sûrs et efficaces pour les personnes de plus de 55 ans. Les autorités sanitaires des pays pèlerins devraient s'assurer de vacciner leurs pèlerins dans les délais de validité requis et s'assurer que le type de vaccin est clairement indiqué dans le certificat de vaccination. Si le type de vaccin n'est pas indiqué dans le certificat, il ne sera valide que 3 ans. La vaccination avec le vaccin conjugué quadrivalent ACYW est également requise pour: - les pèlerins domestiques ; - les habitants de deux villes saintes (La Mecque et Médine) ; - toute personne susceptible d'entrer en contact avec des pèlerins, y compris le personnel dans les étalissements de santé et d'autres autorités. Le Ministère de la Santé du Royaume dAraie Saoudite peut choisir d'administrer des antibiotiques prophylactiques à certains voyageurs aux points d'entrée si cela est jugé nécessaire. - :
Vaccination obligatoire si séjour prolongé ou période épidémique - :
Vaccination obligatoire si séjour prolongé ou période épidémique, conseillé toute l'année, surtout de janvier à juin - :
Vaccination obligatoire si séjour prolongé ou période épidémique : risque dans le Nord, ou si séjour prolongé ou période épidémique - :
Vaccination obligatoire si séjour prolongé ou période épidémique (obligatoire depuis 2013) - :
Vaccination obligatoire si séjour prolongé ou période épidémique (exigé depuis 2015 - une preuve de vaccination est requise) - :
Vaccination obligatoire si séjour prolongé ou période épidémique, surtout le sud du pays, d'avril à mai - :
Vaccination obligatoire si séjour prolongé ou période épidémique, surtout de février à juin - Paludisme
- : Il n'y a plus de risque de Paludisme dans ce pays.
Date des derniers cas rapportés : 2013 - : Il n'y a plus de risque de Paludisme dans ce pays.
- : Faible risque de paludisme
Une protection contre les piqûres de moustiques est recommandée. Une chimioprophylaxie n'est pas nécessaire. - : Faible risque de paludisme
Une protection contre les piqûres de moustiques est recommandée quelles que soient les modalités du séjour. - : Risque (faible) de paludisme uniquement de mai à octobre
Une protection contre les piqûres de moustiques est recommandée de mai à octobre. - : Risque de paludisme
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par chloroquine sont recommandées. - : Risque de paludisme si vous passez une ou plusieurs soirées ou nuitées en milieu rural
Une protection contre les piqûres de moustiques est recommandée quelles que soient les modalités de votre séjour et une chimioprophylaxie par chloroquine si vous passez une ou plusieurs soirées ou nuitées en milieu rural - : Risque de paludisme uniquement pour les séjours en milieu rural
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par chloroquine sont recommandées pour les séjours en milieu rural - : Risque de paludisme
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées. - : Risque de paludisme toute l'année
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées quelle que soit la période de l'année. - : Risque de paludisme si vous passez une ou plusieurs soirées ou nuitées en milieu rural
Une protection contre les piqûres de moustiques quelles que soient les modalités de votre séjour et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine si vous passez une ou plusieurs soirées ou nuitées en milieu rural. - : Risque de paludisme uniquement en milieu rural
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées pour les séjours en milieu rural, quelle que soit la période de l'année - : Risque de paludisme uniquement de juillet à octobre
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées, de juillet à octobre. - : Risque de paludisme uniquement de mai à novembre, en dessous de 2000m d'altitude
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées de mai à novembre, en dessous de 2000m d'altitude. - : Risque de paludisme uniquement de novembre à juin
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées, de novembre à juin. - : Risque de paludisme uniquement pendant les mois d'été
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées pendant les mois d'été. - : Risque de paludisme uniquement pendant les mois d'été, si vous passez une ou plusieurs soirées ou nuitées en milieu rural
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées, pendant les mois d'été, si vous passez une ou plusieurs soirées ou nuitées en milieu rural. - : Risque de paludisme uniquement de septembre à janvier
Une protection contre les piqûres de moustiques et une chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline ou Méfloquine sont recommandées de septembre à janvier. - Reste du pays: Absence de risque de paludisme
- Poliomyélite
- Ces voyageurs devront, à partir de l’âge de 2 mois, avoir reçu une dose de vaccin poliomyélitique inactivé (VPI) dans un délai de 4 semaines à 12 mois avant leur départ. Les personnes correctement vaccinées selon le calendrier en vigueur en France sont protégées de la poliomyélite maladie. Elles peuvent néanmoins être infectées par portage intestinal du virus lors de sa multiplication au niveau du tractus gastro-intestinal. L’administration d’une dose de rappel sert à renforcer l immunité de la muqueuse intestinale et à empêcher le portage asymptomatique du poliovirus, qui devient possible quand la vaccination par le vaccin injectable (forme inactivée) date de plus de 12 mois.
- En cas de départ en urgence et si le voyageur n’a pas été vacciné au cours des 12 mois précédents, l’administration d’une dose vaccinale est recommandée dans un délai si possible de 4 semaines avant le départ afin d’induire une immunité locale protectrice. Pour les voyageurs se rendant dans l’un des états où circulent le poliovirus sauvage (PVS1) ou le poliovirus dérivé d’une souche vaccinale de type 1 (PVDVc1) ou de type 3 (PVDVc3), la vaccination devrait être attestée par la délivrance d’un certificat international de vaccination, dont le modèle figure dans l’Annexe 6 du Règlement sanitaire international. Si le séjour dure plus de 12 mois, un 2e rappel peut être exigé dans le cadre du RSI lorsque le voyageur quittera le pays, et devra avoir été pratiqué au moins un mois avant leur départ.
- Les voyageurs devant effectuer un séjour inférieur à 4 semaines dans un des pays où circulent le PSV1 ou un PVDVc, doivent satisfaire aux recommandations du calendrier vaccinal français.
- Enfin, certains pays où ne circulent pas de poliovirus exigent également une vaccination ou l’administration d’une dose de rappel à l’entrée sur leur territoire : se renseigner avant de partir, sur le site du ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, ou auprès d’un Centre de Vaccinations Internationales ou de son médecin traitant.
- vaccin poliovirus non combiné : Imovax Polio® : Arrêt de commercialisation au cours de l’année 2023
- vaccin poliovirus combiné aux valences diphtérie-tétanos, associé ou non aux valences Coqueluche, Haemophilus influenzae, Hépatite B, selon les formulations vaccinale
- :
Une preuve de vaccination contre la poliomyélite administrée entre 4 semaines et 12 mois avant l'entrée est exigée des voyageurs arrivant d'Afghanistan et du Pakistan. Une preuve de vaccination contre la poliomyélite, l'Haemophilus influenzae et la méningite à méningocoque est requise pour les voyageurs se rendant au Hadj. - :
Les voyageurs en provenance de zones de transmission active du poliovirus (sauvage ou dérivé d'un vaccin) et de pays à risque de réintroduction de la poliomyélite doivent présenter un certificat de vaccination antipoliomyélitique valide. Les voyageurs en provenance d'Afghanistan, de République Démocratique du Congo, du Mozambique, du Myanmar, du Niger, du Nigeria, du Pakistan, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, de République arabe syrienne, de Somalie et du Yémen doivent présenter une preuve de vaccination avec au moins l'un des vaccins suivants: (1) au moins une dose de vaccin antipoliomyélitique oral bivalent (VPO) au cours des 12 mois précédents et administrée au moins 4 semaines avant l'arrivée ou (2) au moins une dose de vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) au cours des 12 mois précédents et administrée au moins 4 semaines avant l'arrivée. Les voyageurs en provenance d'Afghanistan, du Myanmar, du Nigéria, du Pakistan, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, de République arabe syrienne, de Somalie et du Yémen recevront également une dose de VPO aux points frontaliers à leur entrée en Arabie Saoudite. - :
Obligation de vaccination contre la poliomyélite pour les enfants âgés de 5 ans et moins. - :
Une preuve de vaccination est exigée pour tous les voyageurs en provenance de pays d'endémie de la poliomyélite ainsi que pour les Béliziens ou les personnes vivant au Belize qui se rendent dans des pays où des cas de poliomyélite ont été confirmés. - :
Une vaccination antipoliomyélitique est exigée des voyageurs en provenance de pays endémiques de poliomyélite. - :
Vaccination exigée indépendemment de l'âge et du statu vaccinal. La preuve dans un certificat de vaccination international qu'une dose de vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) ou de vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) a été administrée au cours des 12 mois précédents et au moins 4 semaines avant le départ est exigée des voyageurs en provenance de pays d'endémie de poliomyélite (Afghanistan, Indonésie, Myanmar, Nigéria, Pakistan, Papouasie Nouvelle-Guinée et Somalie) et pour faire une demande de visa d'entrée. Preuve identique à ci-dessus d'une vaccination VPO ou VPI pour les voyageurs arrivant des pays suivants: Angola, Bénin, Cameroun, Ethiopie, Chine, Ghana, Kenya, Mozambique, Niger, Philippines, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo. - :
Un certificat de vaccination est requis pour des voyageurs arrivant de pays et territoires présentant un risque de transmission de poliomyélite. Les voyageurs non vaccinés ou ne pouvant présenter un certificat de vaccination recevront une dose de vaccin polio oral à leur arrivée. - :
Une vaccination antipoliomyélitique est exigée par voie orale au moins 4 semaines avant le départ exigée pour les voyageurs résidant dans des pays où la poliomyélite est endémique (Afghanistan, Nigéria, Pakistan) et dans des pays où le poliovirus circule après y avoir été importé (Ethiopie, Kenya, République Arabe Syrienne, République Démocratique du Congo et Somalie) - :
Une preuve de vaccination réalisée entre 4 semaines et 12 mois avant l'arrivée en Iran est requise de tous les voyageurs, quel que soit leur âge, arrivant d'un pays endémique de poliomyélite (Afghanistan, Nigeria et Pakistan). Si un tel certificat ne peut être présenté, les voyageurs recevront une dose de vaccination polio à leur arrivée - :
Un certificat de vaccination polio oral (OPV) ou de polio inactivé (IPV), dans les 12 derniers mois et au moins 4 semaines avant le départ, est exigé des voyageurs en provenance des pays endémiques de poliomyélite selon l'OMS pour l'obtention d'un visa d'entrée. - :
La vaccination contre la poliomyélite est obligatoire pour les voyageurs se rendant dans les pays touchés, conformément aux recommandations de l'OMS. - :
Un passager venant en République d'Irak en provenance de pays où la poliomyélite est endémique (Afghanistan et Pakistan) doit: fournir un certificat de vaccination pour les enfants de moins de 15 ans attestant qu'il a reçu 3 doses de vaccin antipoliomyélitique avant d'obtenir l'entrée visa pour le territoire irakien ; fournir un certificat de vaccination pour adultes attestant la réception du vaccin antipoliomyélitique oral dans un délai de 1 à 12 mois avant l'octroi du visa d'entrée ; et si les certificats de vaccin antipoliomyélitique oral ne peuvent pas être fournis, toutes les personnes arrivant de pays d'endémie poliomyélitique par les passages frontaliers doivent être vaccinés. Les passagers au départ d'Irak vers des pays où la poliomyélite est endémique doivent: faire vacciner leurs enfants conformément au calendrier national de vaccination ; veiller à ce que les adultes reçoivent 3 doses ; et ceux qui ont déjà reçu les doses requises doivent de préférence prendre une dose de vaccin antipoliomyélitique injectable (dose de rappel) et documenter ces doses par un certificat officiel de vaccination. - :
Une preuve de vaccination contre la poliomyélite administrée entre 4 semaines et 12 mois avant l'entrée est exigée des voyageurs arrivant d'Afghanistan et du Pakistan. - :
Preuve de vaccination exigée pour les voyageurs à destination ou en provenance de pays d'où le poliovirus est exporté ainsi que pour les pèlerins accomplissant le Hadj et l'Umrah. - :
Un certificat international de vaccination attestant l'administration d'une dose de vaccin antipoliomyélitique au cours d'une période de 12 mois à 4 semaines avant le départ est exigé pour tous les voyageurs en provenance de pays touchés par la poliomyélite. - :
Vaccination obligatoire pour les voyageurs en provenance d'Afghanistan, du Kenya, du Nigeria, du Pakistan et de Papouasie-Nouvelle-Guinée. - :
La vaccination est exigée pour les voyageurs en provenance de pays d'où la poliomyélite est exportée. - :
Administration d'un vaccin polio oral (OPV) pour tous les voyageurs en partance pour l'international ainsi que des voyageurs arrivant au Pakistan pour un long cours (> 4 semaines) quel que soit l'âge. Un certificat international de vaccination sera délivré comme preuve de vaccination. - :
Certificat international de vaccination requis pour les voyageurs en provenance ou à destination de pays à haut risque. - :
Un certificat de vaccination antipoliomyélitique, conforme au RSI, est exigé pour tous les voyageurs en provenance de pays d'où le poliovirus est exporté (Afghanistan, Nigeria, Pakistan et Philippines) - :
Un certificat international de vaccination, attestant la vaccination antipoliomyélitique dans les 12 mois précédents et au moins 4 semaines avant le départ, est exigé pour tous les voyageurs. - Rage
- prolongé ou aventureux avec un risque élevé de contact avec des animaux domestiques ou sauvages et/ou
- en situation d’isolement géographique ne permettant pas une prise en charge rapide
- Pays sans risque
Absence de rage indigène chez les animaux terrestres. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Pays à faible risque
Présence de rage chez les animaux sauvages, mais pas chez les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Pays à haut risque
Présence de rage chez les animaux sauvages et les animaux de compagnie (ou absence de donnée attestant du contraire). Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - : Faible risque d'infection par la rage. Présence de rage chez les animaux sauvages, mais pas chez les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*.
- : Faible risque d'infection par la rage, mais renards à haut risque. Présence de rage chez les animaux sauvages, mais pas chez les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*.
- : Faible risque d'infection par la rage, mais renards, moufettes et ratons-laveurs à haut risque. Présence de rage chez les animaux sauvages, mais pas chez les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*.
- : Haut risque d'infection par la rage. Présence de rage chez les animaux sauvages, mais pas chez les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*.
- : Absence de risque d'infection par la rage
- Tuberculose
- Ensemble du pays : La vaccination par le BCG est recommandée pour les enfants en cas de séjours fréquents ou supérieurs à un mois. Elle peut être réalisée jusqu'à l'âge de 15 ans ; cependant, en situation de difficulté d’approvisionnement en vaccin, les enfants de moins de 5 ans sont prioritaires.
- Typhoïde
- 1 dose minimum 15 jours avant le départ, valable 3 ans.
- Rappel à 3 ans si exposition maintenue ou nouvelle exposition au risque
- 3 doses par voie orale : 1ère gélule auto-administrable 15 jours avant le départ (J1), puis 2ème et 3ème gélules auto-administrables à J3 et J5.
- Revaccination recommandée selon le même schéma 3 ans après la dernière dose si exposition maintenue ou nouvelle exposition au risque.
- Respecter un délai d’au moins 3 jours entre la dernière dose et le début d’un éventuel traitement antipaludique.
- À différer en cas de traitement par sulfamide ou antibiotique (au moins 3 jours avant et après)
- Ensemble du pays : Risque de transmission de typhoïde
- Zika
- La prévention vectorielle individuelle (pour tous les voyageurs): la seule façon de se protéger contre les piqûres de moustique (en particulier au début et en fin de journée) par le port de vêtements amples et couvrants, l’application de répulsifs adaptés sur les parties découvertes du corps et l’utilisation de moustiquaires éventuellement imprégnées d’insecticide.
- La prévention sexuelle : Rapports sexuels protégés jusqu’à six mois après le retour d’un séjour en zone de circulation du virus Zika ou le début des symptômes en cas d’infection symptomatique.
- La prévention materno-foetale : si possible, reporter les séjours dans les zones à risque ; si maintien, prévention vectorielle et rapports sexuels protégés pendant toute la durée de la grossesse lorsque le ou la partenaire a été exposé(e) au virus ; méthode contraceptive si projet de grossesse coïncidant avec un voyage en zone d’épidémie de virus Zika ; consultation sans délai si exposition au virus ou symptômes.
- : Pays ou territoire ayant déjà signalé des cas de Zika (passés ou actuels) (violet foncé sur la carte)
- : Pays ou territoire avec des moustiques (aedes aegypti)mais aucun cas de Zika signalé (jaune)
Nature de la maladie
Le Chikungunya est une maladie infectieuse due à un virus appartenant à la famille des Alphavirus, transmis par piqûre de moustiques diurnes du genre Aedes (Aedes aegypti et Aedes albopictus, comme les virus de la dengue et du Zika) présents dans les zones tropicales et intertropicales. La maladie se caractérise par une fièvre élevée et brutale, accompagnée d’arthralgies intenses touchant principalement les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges). D’autres symptômes sont possibles comme des céphalées, des myalgies, des éruptions cutanées et de rares complications systémiques. Le Chikungunya peut évoluer vers une phase chronique marquée par des douleurs articulaires persistantes et très handicapantes, durant des mois voire des années chez 30 à 40% des patients. Il n’existe pas de traitement spécifique contre le virus.
Recommandations générales
La protection personnelle anti-vectorielle (contre les piqûres de moustique) est recommandée à tous les voyageurs via l’application de répulsifs cutanés adaptés, le port de vêtements amples et couvrants, et l’utilisation de moustiquaires éventuellement imprégnées d’insecticide.
Un vaccin est en cours d’évaluation.
Source :
https://www.cdc.gov/chikungunya/geo/
Nature de la maladie
Le Choléra est une maladie infectieuse aigue strictement humaine, due à des bactéries appartenant aux sérogroupes O1 et O139 de l’espèce Vibrio cholerae, transmises par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, ou directement par contact direct et étroit avec une personne malade. Ces bactéries produisent une puissante entérotoxine responsable d’une diarrhée aqueuse profuse, entrainant une déshydratation sévère, rapidement mortelle en l’absence de traitement. Une réhydratation rapide est donc le traitement essentiel.
Recommandations
Le choléra est officiellement endémique dans une trentaine de pays répartis en Afrique intertropicale, Yémen, sous-continent indien, Asie du Sud-Est continentale et île d’Hispaniola. Il s’y transmet de façon sporadique ou par flambée/épidémie saisonnière.
La vaccination contre le choléra n’est pas recommandée pour les voyageurs. Elle peut être recommandée pour les personnels devant intervenir auprès de malades, en situation d’épidémie, et chez les personnels déployés dans le cadre de mandats ONU dans les pays où le choléra est présent.
Contrairement à une notion communément répandue, le vibrion responsable du choléra est très peu transmissible lorsque les règles d’hygiène de base sont respectées, et peu susceptible d’entrainer la maladie chez une personne en bonne santé.
Une prévention efficace est assurée par le respect des règles d’hygiène simples appliquées à l’eau et à l’alimentation, et le lavage des mains.
Schéma vaccinal
Le vaccin ayant l’AMM en France est le Dukoral®, vaccin recombinant inactivé, dirigé contre Vibrio cholerae du sérogroupe O1 (mais pas contre les souches O139 toxinogènes), indiqué à partir de l’âge de 2 ans.
Primovaccination
Si plus de 6 semaines se sont écoulées entre les doses, la primo-vaccination doit être recommencée.
Depuis mars 2024, à Mayotte, le vaccin Vaxchora® est également utilisé chez les adultes et enfants de 2 ans et plus. Il est administré en une dose unique par voie orale, au moins 10 jours avant l’exposition potentielle à V. cholerae de sérogroupe O1. A Mayotte, le Vaxchora® peut également être administré aux personnes se trouvant dans un rayon de 50 mètres autour du cas.
Rappel
Une seule dose de rappel est recommandée :
- dans les 2 ans pour les adultes et les enfants de 6 ans et plus,
- dans les 6 mois pour les enfants âgés de 2 à 6 ans.
Si plus de deux années se sont écoulées depuis la dernière vaccination (ou plus de 6 mois chez l’enfant âgé de 2 à 6 ans), la primo-vaccination doit être renouvelée.
Aucune étude d’efficacité clinique n’a évalué Dukoral® après l’administration de doses de rappel. (pour plus d'informations, cliquez ici)
Nature de la maladie
La dengue est une maladie infectieuse due au virus du même nom, appartenant à la famille des Flavivirus (comme ceux de la fièvre jaune, du zika…), présente dans toutes les régions tropicales voire subtropicales. Elle est transmise par piqûre de moustiques infectés du genre Aedes (Aedes albopictus ou « moustique tigre » et Aedes aegypti). La maladie se présente habituellement sous la forme d’un syndrome grippal associé ou non à une éruption cutanée, mais peut toutefois se compliquer de formes hémorragiques, graves, voire mortelles. Il n’existe pas de traitement spécifique à la maladie. Il existe 4 sérotypes différents du virus de la dengue (DENV1 à 4). Une infection par un sérotype protège contre ce sérotype mais pas contre les autres. Une nouvelle infection par un sérotype différent du premier s’accompagne d’un risque plus important de développer une forme grave.
Recommandations de prévention générales
Il n’est pas recommandé de vacciner les voyageurs contre la dengue.
Les voyageurs se rendant dans les pays où circule le virus de la dengue doivent prendre des mesures de protection individuelle durant les heures d’activité des moustiques, en l’occurrence durant la journée (mais également durant la nuit quand coexiste un risque de transmission du paludisme) : utilisation de répulsifs, port de vêtements longs et amples, moustiquaires…
La protection des femmes enceintes et des très jeunes enfants doit être particulièrement renforcée. En cas d’apparition de fièvre pendant et dans les 7 jours suivant le retour d’un séjour, il est nécessaire de consulter au plus tôt un médecin.
2 sources :
https://www.cdc.gov/dengue/areaswithrisk/around-the-world.html
https://www.healthmap.org/dengue/en/
Nature de la maladie
L’encéphalite à tiques est une maladie infectieuse virale (flavivirus) transmise à l’homme par piqûre d’une tique infectée (du genre Ixodes), essentiellement du printemps à l’automne. Elle sévit actuellement eu Europe centrale, orientale, septentrionale, mais aussi en Chine, au Japon et au nord de l’Asie centrale.
La transmission se fait généralement lors d’activités professionnelles ou de loisirs, dans les zones boisées humides (camping, randonnées, ramassage de champignons…) ou rurales/végétalisées (jardinage).
Bien que plus rare, l’infection peut se faire aussi par l’ingestion de produits laitiers non pasteurisés (exemples : lait, fromage au lait cru de vache, chèvre ou brebis) dans les pays de fortes endémies.
Un tiers des personnes infectées présente des symptômes, initialement sous la forme d’un syndrome grippal brutal. Puis, chez 20 à 30% d’entre elles, le système nerveux central est atteint (sous forme d’encéphalite, méningo-encéphalite, méningo-encéphalomyélite, etc) avec 2 à 3% de décès, ou persistance de séquelles neurologiques dans près de la moitié des cas. Il n’existe pas de traitement spécifique contre cette maladie.
Recommandations générales
Prophylaxie Personnelle Anti-Vectorielle :
Pour prévenir la maladie, il est avant tout recommandé de se protéger contre les piqûres de tiques, et notamment d’éviter, avant tout, les zones où les tiques sont abondantes du printemps à l’automne.
Les mesures de prévention à recommander lors d’une promenade en forêt, d’un séjour en zone boisée ou végétalisée (jardinage) ou d’une randonnée sont :
Vaccination :
La vaccination contre l’encéphalite à tiques est recommandée pour les voyageurs devant séjourner en zone rurale ou boisée dans les régions d’endémie (zone tempérée de l’Eurasie) jusqu’à 1 500 mètres d’altitude, du printemps à l’automne. Le risque est considéré comme négligeable en cas de séjour urbain strict et en l’absence de consommation d’aliments à risque.
Pour ces pays, la vaccination est recommandée pour les conditions de séjour précisées ci-dessus :
Allemagne (Bayern, Bade-Würtenberg, Brandenburg, Hessen, Niedersachsen, Rheinland-Pfalz, Thüringen, Sachsen, Saarland), Autriche, Estonie (ouest du pays), Finlande (régions côtières et archipels au sud du pays), Lettonie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, Russie occidentale, Slovaquie (nord et centre du pays), Slovénie, Suède (sud du pays), Suisse (sauf les cantons du Tessin et de Genève).
Pour ces pays, la vaccination est à envisager au cas par cas (conditions favorisant les contacts Homme-vecteur telles que les expositions professionnelles en zone rurale) :
- En Europe : Albanie, Arménie, Belgique, Biélorussie, Bosnie, Bulgarie, Croatie, Danemark, France, Hongrie, Italie, Macédoine, Moldavie, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Roumanie, Royaume-Uni, Serbie, Ukraine.
- Hors Europe : Chine (Nord-Est et Nord-Ouest), Corée du Sud, Japon, Kazakhstan, Kirghizstan, Mongolie, Russie Orientale
Schéma vaccinal
Trois vaccins inactivés, préparés à partir de deux souches différentes (Ticovac® adulte et Ticovac® enfant, et Encepur®,) sont disponibles en France :
> Ticovac® enfant : chez les enfants de 1 à 15 ans révolus
> Ticovac® adulte : à partir de 16 ans
> Encepur® : à partir de 12 ans
Schéma vaccinal classique :
> Ticovac® enfant et Ticovac® adulte :
- 3 doses à J0, entre M1 et M3 après la 1re dose, puis entre M5 et M12 après la 2e dose.
- 1er rappel : 3 ans après la 3ème dose de primo-vaccination puis tous les 5 ans pour les personnes âgées de 1à 15 ans (Ticovac® enfant), de 16 à 59 ans (Ticovac® adulte) ou tous les 3 ans pour celles âgées de 60 ans et plus (Ticovac® adulte).
> Encepur® :
- 3 doses à J0, entre J14 et M3, puis entre M9 et M12 après la 2e dose.
- 1er rappel : 3 ans après la 3ème dose de primo-vaccination puis si nécessité de doses de rappel : tous les 5 ans pour les sujets âgés de 12 à 49 ans ou tous les 3 ans pour ceux âgés de 50 ans et plus.
Schéma vaccinal accéléré :
>Ticovac® enfant et Ticovac® adulte : uniquement en primo-vaccination
- 3 doses à J0, à J14, puis entre 5 à 12 mois après la 2e dose.
- Doses de rappel : schéma vaccinal classique.
> Encepur® : en primo-vaccination et dose de rappel
- 3 doses à J0, à J7 et à J21.
- 1er rappel : 12 à 18 mois après la 3ème dose de primo-vaccination puis tous les 5 ans pour les sujets âgés de 12 à 49 ans ou tous les 3 ans pour les sujets âgés de 50 ans et plus.
Interchangeabilité :
Un schéma vaccinal (primo-vaccination et rappels) commencé avec l’un des vaccins peut être poursuivi avec l’autre, sauf dans le cas du schéma accéléré.
Nature de la maladie
L’encéphalite japonaise est une maladie due à un virus de la famille des Arbovirus, transmis, par la piqûre de moustique infecté du genre Culex, en Asie et dans le Pacifique Occidental.
Lorsque l’infection est symptomatique (1 sur 250 cas), un tiers des malades guérissent, un tiers décède, un tiers gardent des séquelles neurologiques ou psychiatriques définitives (environ 50% chez les enfants). Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie.
Recommandations générales
En complément des mesures de prévention vectorielle (protection contre les piqûres de moustique), la vaccination avec le vaccin Ixiaro® est recommandée pour les personnes âgées de plus de 2 mois, dans les circonstances suivantes :
Schéma vaccinal
Le vaccin est indiqué chez les personnes âgées de plus de 2 mois. La 2ème dose vaccinale doit être administrée au minimum 7 jours avant le séjour en zone à risque.
Enfants de 2 mois à 17 ans révolus :
- 2 doses : J0, J28. (½ dose entre 2 mois et moins de 3 ans) ;
- 1 dose de rappel 12 à 24 mois après la primo-vaccination, (12 mois en cas d’exposition continue au risque infectieux) ;
Pas de données de séroprotection à long terme.
Adultes de 18 ans à 65 ans :
- 2 doses : J0, J28 ; ou possibilité de schéma vaccinal accéléré : J0, J7.
- 1ère dose de rappel 12 à 24 mois après la primo-vaccination (12 mois en cas d’exposition continue au risque infectieux) ;
Les données de séroprotection à long terme suggèrent qu’une 2e dose de rappel est à envisager dix ans plus tard, en cas de nouvelle exposition au risque infectieux.
Adultes de plus de 65 ans :
- 2 doses : J0, J28 ;
- La durée de séroprotection étant plus faible dans cette tranche d’âge, la dose de rappel doit être envisagée, avant toute nouvelle exposition au risque infectieux, même si aucune étude n’a évalué l’immunogénicité dans ce cadre spécifique ;
Pas de données de séroprotection à long terme.
Nature de la maladie
La Fièvre Jaune est une maladie due à un virus de la famille des arbovirus, le virus amaril, transmis par le moustique Aedes, en zone tropicale africaine et sud-américaine. Cette infection peut toucher de multiples organes (insuffisance hépatique, insuffisance rénale aigue, syndrome hémorragique…) et atteindre un taux de mortalité élevé. Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie. Compte-tenu de la gravité de la maladie et du caractère imprévisible des épidémies, la vaccination contre la fièvre jaune reste indispensable pour les zones endémiques, même en l’absence d’obligation administrative.
Schéma vaccinal
Le vaccin vivant atténué Stamaril® est disponible en France.
A partir de l’âge de 9 mois (exceptionnellement à partir de 6 mois dans des circonstances particulières) :
- 1 dose au moins 10 jours avant le départ.
La validité administrative du Certificat International de Vaccination Antiamarile est à vie (recommandation de l’OMS depuis le 11 juillet 2016), sauf exceptions:
Chez le voyageur, une 2ème dose est recommandée avant un nouveau départ en zone d’endémie amarile dans les conditions suivantes :
Nature de la maladie
L’hépatite A est une infection du foie causée par un virus, transmis par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés, ou directement par contact entre individus, le plus souvent pas les mains souillées (transmission oro-fécale).
Recommandations
La vaccination est recommandée à partir de l’âge de 1 an pour tous les voyageurs devant séjourner dans un pays où le niveau d’hygiène est faible, quelles que soient les conditions du séjour. Elle est particulièrement recommandée chez les personnes ayant une maladie chronique du foie ou une mucoviscidose.
Un examen sérologique préalable à la vaccination (recherche d’anticorps anti VHA totaux ou IgG) est pertinent pour les personnes ayant des antécédents d’ictère, ayant passé un séjour prolongé ou leur enfance en zone d’endémie ou nées avant 1945. La présence d’anticorps anti VHA (IgG) traduit une immunité antérieure et ne justifie pas l’administration de doses vaccinales.
Schéma vaccinal
Pour les adultes et enfants à partir de l’âge de 1 an :
Nature de la maladie
Les méningites à méningocoques sont des infections bactériennes très graves voire mortelles, atteignant les enveloppes du cerveau et de la moëlle épinière. Lorsque l’infection se dissémine dans le sang et atteint plusieurs organes (septicémie), on parle alors d’infection invasive à méningocoque. Ces bactéries, appelées Neisseria meningitidis, sont portées par de très nombreux porteurs sains au niveau du rhinopharynx. Elles se transmettent par les sécrétions respiratoires et pharyngées, lors d’un contact proche et prolongé. Bien que cette maladie soit présente sur tous les continents, c’est en Afrique sub-saharienne que l’on observe des épidémies régulières de grande ampleur sur un fond endémique, notamment pendant la saison sèche (novembre à juin) dans une zone s’étendant du Sénégal à l’Ethiopie, appelée « Ceinture Africaine de la Méningite », où les sérogroupes A, C, X, Y et W135 étaient les plus fréquents (réduction majeure du groupe A grâce au vaccin MenAfriVac® entre 2010 et 2020, prédominance actuelle des sérogroupes X et C).
Recommandations
La vaccination contre les infections invasives à méningocoque (IIM) est recommandée aux personnes :
Cas particulier des pèlerinages à La Mecque
La vaccination contre les infections invasives à méningocoques avec un vaccin méningococcique tétravalent A, C, W, Y est obligatoire pour l’obtention des visas pour le pèlerinage en Arabie Saoudite ; elle doit être attestée par le Certificat International de Vaccination.
La durée de validité administrative de la vaccination par le vaccin méningococcique tétravalent conjugué est de 5 ans. Il faut préciser sur le Certificat International de Vaccination qu il s agit d un vaccin conjugué (Meningococcal conjugate tetravalent ACWY vaccine) ; faute de cette mention, la durée de validité du certificat est de 3 ans
Schéma vaccinal
Les vaccins méningococciques tétravalents A, C, W, Y disponibles sont :
- Nimenrix® : indiqué chez les personnes âgées de 6 semaines et plus
- Menveo® : indiqué chez les personnes âgées de 2 ans et plus
- MenQuadfi® : indiqué chez les personnes âgées de 12 mois et plus
Nourrissons de 6 semaines à 5 mois révolus
Nimenrix®: 2 doses en primo-vaccination (délai de 2 mois entre les deux doses) et 1 dose de rappel à 12 mois si l’enfant est à risque d’infections invasives à méningocoque A, C, W, Y en respectant un délai d’au moins 2 mois avec la dernière dose de vaccin Nimenrix®.
Nourrissons de 6 mois à 11 mois révolus
Nimenrix®: 1 dose en primo-vaccination et 1 dose de rappel à 12 mois si l’enfant est à risque d’infection invasive à méningocoque A, C, W, Y en respectant un délai d’au moins 2 mois avec la dernière dose de vaccin Nimenrix®.
Enfants âgés de 12 à 23 mois révolus
- Nimenrix® :1 dose
- MenQuadfi® : 1 dose
Personnes de 1 ans et plus
Nimenrix®, MenQuadfi®, Menveo® (à partir de 2 ans): 1 dose
Nature de la maladie
Le paludisme (ou malaria) est une maladie potentiellement mortelle, qui sévit dans les zones tropicales. Cette infection est due à plusieurs espèces de parasites appartenant au genre Plasmodium, transmis à l’homme par piqûres de moustiques infectés du genre Anophèle.
(pour plus d'informations, cliquez ici)Nature de la maladie
La poliomyélite est une maladie infectieuse due à un virus du genre Enterovirus, le Poliovirus, transmis essentiellement par voie oro-fécale, directement (manuporté) ou indirectement par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés.
Lorsqu’elle est symptomatique, la maladie se manifeste soit sous forme de symptômes infectieux non spécifiques, soit sous forme de paralysies flasques aigues, asymétriques et d’installation rapide, faisant la gravité de la maladie par les séquelles définitives et invalidantes engendrées. Cinq à 10% des patients décèdent lorsque les muscles respiratoires sont atteints. Le seul traitement est la prévention par une vaccination systématique.
Recommandations générales
La vaccination contre la poliomyélite est recommandée chez les voyageurs devant effectuer un séjour de 4 semaines ou plus à destination de tous les états où circulent le poliovirus sauvage (PVS1) et les poliovirus dérivés de souches vaccinales (PVDVc1 et PVDVc3).
(https://polioeradication.org/polio-today/polio-now/public-health-emergency-status/)
Schéma vaccinal
Les vaccins contre la poliomyélite disponibles en France sont des vaccins inactivés comportant les trois types de poliovirus 1, 2 et 3 :
Une dose entre 4 semaines et 12 mois avant le départ, selon les recommandations de l’OMS et en fonction des exigences de certains états. Ces recommandations sont susceptibles d’évoluer et sont à consulter directement sur le site de l’OMS. (pour plus d'informations, cliquez ici)
Nature de la maladie
La rage est une encéphalomyélite due à un virus du genre Lyssavirus, transmis à l’Homme par morsure, griffure, ou léchage d’une muqueuse ou d’une plaie, par un animal infecté (mammifères carnivores domestiques et sauvages, et chauves-souris).
Il n’existe aucun traitement efficace contre la rage une fois les symptômes présents, la maladie est mortelle dans 100% des cas.
La rage est présente de manière enzootique dans le monde entier, sauf dans certaines îles du Pacifique et de l’Atlantique, et au Japon. On distingue la rage canine dont le vecteur principal est le chien, qui sévit en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud ; et la rage selvatique, ou rage des animaux sauvages, dont le vecteur principal est différent selon les zones géographiques (renard roux en Europe, raton laveur en Amérique du Nord…).
Les chauves-souris sont également des vecteurs potentiels de rage sur tous les continents.
Recommandations générales
Bien que 99 % des décès par rage chez les humains soient liés à des transmissions par les chiens domestiques, il est important de conseiller aux voyageurs d’éviter tout contact avec les carnivores sauvages, les primates et les chauves-souris partout dans le monde et avec les carnivores domestiques (chiens et chats) dans les zones à risque.
La vaccination préventive contre la rage est recommandée pour les voyageurs devant effectuer dans les zones à risque un séjour :
Quel que soit le statut vaccinal pré-exposition vis-à-vis de la rage, toute exposition suspectée ou avérée à la rage doit faire l’objet d’une prise en charge globale et immédiate : lavage de la plaie durant 15 minutes à l’eau et au savon, désinfection et consultation dans les meilleurs délais en vue d’une prophylaxie post-exposition (PPE).
La vaccination de pré-exposition simplifie le traitement post-exposition et dispense du recours aux immunoglobulines antirabiques qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.
Recommandations par pays
La qualité et l’exhaustivité des données concernant la circulation de la rage peuvent fluctuer d’un pays à l’autre, suivant l’état de surveillance dans les pays concernés. L’évaluation du risque est donc à faire avec précaution compte tenu d’une sous-déclaration.
Evaluation du risque rabique par pays : (source Public Health England)
Schéma vaccinal
Deux vaccins inactivés sont disponibles en France :
-Vaccin rabique Pasteur®
-Rabipur®
Schéma vaccinal conventionnel en pré-exposition (Vaccin rabique Pasteur® et Rabipur®) :
- 3 doses à J0, J7, J21 ou J28, en intramusculaire.
Il n’y a pas de rappels systématiques à prévoir en pré-exposition pour les voyageurs ayant complété cette série primaire d’injections.
Schéma vaccinal accéléré en pré-exposition chez les 18-65 ans (Rabipur® uniquement):
- 3 doses à J0, J3, J7 en intramusculaire.
- 2 doses à J0 et J7, pour les personnes immunocompétentes.
Pour les personnes immunodéprimées, le schéma conventionnel en 3 doses est préconisé. Schéma accéléré J0 – J7 possible si accompagné d’un contrôle sérologique 2 à 4 semaines après l’administration de la première dose afin d’évaluer si une administration supplémentaire est nécessaire. La consultation d’un spécialiste des maladies infectieuses ou d’un immunologue est conseillée.
En cas de grossesse, il est préférable, par principe, de différer la vaccination avant exposition.
Cependant, si le risque d’exposition est important, elle peut être pratiquée.
Nature de la maladie
Nature de la maladie
La Fièvre Typhoïde est une infection potentiellement mortelle, résultant de l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par la bactérie Salmonella typhi, ou d’une transmission directe entre individus (transmission oro-fécale). La maladie se manifeste principalement par une fièvre élevée avec asthénie, anorexie, céphalées, signes digestifs, voire signes cutanéo-muqueux et neurologiques.
Recommandations
La vaccination contre la fièvre typhoïde est recommandée pour les voyageurs (adultes et enfants de 2 ans ou plus) devant effectuer un séjour prolongé (plus d’un mois) ou dans de mauvaises conditions, dans des pays où le niveau d’hygiène est faible et la maladie endémique.
La vaccination vient en complément des mesures d’hygiène générale vis-à-vis de l’eau et des aliments, du lavage des mains, qui demeurent les précautions essentielles.
Schéma vaccinal
À partir de l’âge de 2 ans, avec le vaccin injectable Typhim Vi® :
Nature de la maladie
La fièvre Zika est une maladie infectieuse due à un virus de la famille des Flavivirus (comme la dengue et la fièvre jaune), transmis par piqûre de moustique diurne du genre Aedes (Aedes aegypti principalement, Aedes albopictus potentiellement). Il peut aussi être transmis par voie transplacentaire, sanguine et sexuelle.
Répandue dans les zones tropicales sous forme épidémique, la maladie est le plus souvent asymptomatique ou se manifeste par un syndrome grippal associé éventuellement à une conjonctivite et une éruption cutanée, et des complications neurologiques rares mais graves. En cas de transmission materno-foetale, l’infection chez le fœtus peut engendrer des anomalies irréversibles du développement neurologique et des malformations sévères, comme la microcéphalie.
Il n’existe actuellement pas de vaccin, ni de traitement spécifique à la maladie.
Recommandations générales
Trois modes de prévention contre la maladie Zika sont recommandés :
Source : https://wwwnc.cdc.gov/travel/page/zika-travel-information (pour plus d'informations, cliquez ici)