Préparer ses voyages
La plateforme METIS vous permet de visualiser sur une carte dynamique et intéractive les risques sanitaires spécifiques à votre destination, et leur prévention : vaccins nécessaires, protection contre les piqûres de moustiques, traitement préventif contre le paludisme, etc. Un nouvel outil “Météo” vous permet également de visualiser la température et les précipitations selon votre période de voyage et les villes visitées.
En résumé, si vous souhaitez des informations locales et précises, préparer votre voyage itinérant… La plateforme METIS est faite pour vous !
COVID-19: Consultez les dernières informations relatives aux flux de voyageurs en cliquant ici.
La plateforme MÉTIS
Météo du Pays
Il est indispensable de sélectionner un pays pour obtenir les données météo.
En général les moustiques sont plus nombreux et actifs pendant les périodes chaudes et humides.
South Korea
- Chikungunya
- Choléra
- Dengue
- Ensemble du pays : Risque sporadique ou incertain de dengue
- Encéphalite à tiques
- Porter des vêtements longs, clairs (afin de mieux repérer les tiques), couvrants (protection de la tête et du cou, en particulier chez les enfants) et des chaussures fermées ;
- Glisser les bas de pantalon dans les chaussettes, voire utiliser des guêtres ;
- Rester sur les chemins et éviter les broussailles, les fougères et hautes herbes ;
- Utiliser des répulsifs cutanés ;
- Se munir d’un tire-tique.
- Inspecter attentivement tout le corps en examinant particulièrement les localisations où la peau est la plus fine, tels que les aisselles, les plis du genou, les zones génitales, le nombril, les conduits auditifs et le cuir chevelu (il est préférable que l’examen soit réalisé le plus rapidement possible et refait le lendemain, car la tique gorgée de sang sera plus visible) ;
- En cas de piqûre, retirer le plus rapidement possible la ou les tiques avec un tire-tique ou à défaut une pince fine.
- Ensemble du pays : Zone à risque si séjour prolongé ou si exposé aux piqûres de tiques. (Pas de cas humains rapportés, détection du virus chez des tiques et rongeurs)
- Encéphalite japonaise
- Risque accru d’exposition au virus dans un pays où existe une transmission de l’encéphalite japonaise : séjour (quelle qu’en soit la durée) dans une zone où l’irrigation par inondation est pratiquée (rizières), à proximité d’élevages de porcs, en période d’épidémie (ou de circulation accrue du virus chez l’animal), ou de saison des pluies ;
- Expatriation ou séjours répétés, dans un pays situé dans la zone de circulation du virus
- Toute autre situation jugée à risque par le médecin vaccinateur, par exemple voyage dans une zone où l’encéphalite japonaise est endémique avec des incertitudes quant à la durée du séjour, la destination précise ou les activités qui y seront pratiquées.
- Ensemble du pays : Zone à risque : Probablement l'ensemble du pays. Vaccination généralement non recommandée pour les voyages se limitant à Séoul et aux grandes villes. Saison de transmission : Pic d'incidence probable entre mai et novembre
- Fièvre jaune
- A partir de l’âge de 6 ans et dans un délai maximal de 10 ans, pour les nourrissons ayant été vaccinés avant l’âge de 2 ans ;
- Si la primo-vaccination date de plus de 10 ans pour :
Les femmes ayant été vaccinées en cours de grossesse (attention, vaccination non recommandée chez la femme enceinte sauf circonstances exceptionnelles)
Les personnes vivant avec le VIH et les personnes immunodéprimées si elles satisfont les conditions précisées dans le rapport du HCSP de 2014 ;
Les personnes qui se rendent dans un pays où une circulation active du virus dans la population est signalée. - Ensemble du pays :
La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas obligatoire pour rentrer dans le pays. - Hépatite A
- 1ère dose minimum 15 jours avant le départ
- 2ème dose (rappel) 6 à 18 mois plus tard (selon la spécialité choisie), puis valable à vie.
- Ensemble du pays : Risque de transmission de l'hépatite A
- Méningite (Infections invasives à méningocoques)
- Paludisme
- Nord du pays : Faible risque de paludisme
Une protection contre les piqûres de moustiques est recommandée. Une chimioprophylaxie n'est pas nécessaire. - Reste du pays: Absence de risque de paludisme
- Poliomyélite
- Rage
- prolongé ou aventureux avec un risque élevé de contact avec des animaux domestiques ou sauvages et/ou
- en situation d’isolement géographique ne permettant pas une prise en charge rapide
- Pays sans risque
Absence de rage indigène chez les animaux terrestres. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Pays à faible risque
Présence de rage chez les animaux sauvages, mais pas chez les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Pays à haut risque
Présence de rage chez les animaux sauvages et les animaux de compagnie (ou absence de donnée attestant du contraire). Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Ensemble du pays : Haut risque d'infection par la rage. Présence de rage chez les animaux sauvages, mais pas chez les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*.
- Tuberculose
- Ensemble du pays : La vaccination par le BCG est recommandée pour les enfants en cas de séjours fréquents ou supérieurs à un mois. Elle peut être réalisée jusqu'à l'âge de 15 ans ; cependant, en situation de difficulté d’approvisionnement en vaccin, les enfants de moins de 5 ans sont prioritaires.
- Typhoïde
- 1 dose minimum 15 jours avant le départ, valable 3 ans.
- Rappel à 3 ans si exposition maintenue ou nouvelle exposition au risque
- 3 doses par voie orale : 1ère gélule auto-administrable 15 jours avant le départ (J1), puis 2ème et 3ème gélules auto-administrables à J3 et J5.
- Revaccination recommandée selon le même schéma 3 ans après la dernière dose si exposition maintenue ou nouvelle exposition au risque.
- Respecter un délai d’au moins 3 jours entre la dernière dose et le début d’un éventuel traitement antipaludique.
- À différer en cas de traitement par sulfamide ou antibiotique (au moins 3 jours avant et après)
- Ensemble du pays : Risque de transmission de typhoïde
- Zika
Absence de risque de chikungunya
Absence de risques de choléra
Nature de la maladie
La dengue est une maladie infectieuse due au virus du même nom, appartenant à la famille des Flavivirus (comme ceux de la fièvre jaune, du zika…), présente dans toutes les régions tropicales voire subtropicales. Elle est transmise par piqûre de moustiques infectés du genre Aedes (Aedes albopictus ou « moustique tigre » et Aedes aegypti). La maladie se présente habituellement sous la forme d’un syndrome grippal associé ou non à une éruption cutanée, mais peut toutefois se compliquer de formes hémorragiques, graves, voire mortelles. Il n’existe pas de traitement spécifique à la maladie. Il existe 4 sérotypes différents du virus de la dengue (DENV1 à 4). Une infection par un sérotype protège contre ce sérotype mais pas contre les autres. Une nouvelle infection par un sérotype différent du premier s’accompagne d’un risque plus important de développer une forme grave.
Recommandations de prévention générales
Il n’est pas recommandé de vacciner les voyageurs contre la dengue.
Les voyageurs se rendant dans les pays où circule le virus de la dengue doivent prendre des mesures de protection individuelle durant les heures d’activité des moustiques, en l’occurrence durant la journée (mais également durant la nuit quand coexiste un risque de transmission du paludisme) : utilisation de répulsifs, port de vêtements longs et amples, moustiquaires…
La protection des femmes enceintes et des très jeunes enfants doit être particulièrement renforcée. En cas d’apparition de fièvre pendant et dans les 7 jours suivant le retour d’un séjour, il est nécessaire de consulter au plus tôt un médecin.
2 sources :
https://www.cdc.gov/dengue/areaswithrisk/around-the-world.html
https://www.healthmap.org/dengue/en/
Nature de la maladie
L’encéphalite à tiques est une maladie infectieuse virale (flavivirus) transmise à l’homme par piqûre d’une tique infectée (du genre Ixodes), essentiellement du printemps à l’automne. Elle sévit actuellement eu Europe centrale, orientale, septentrionale, mais aussi en Chine, au Japon et au nord de l’Asie centrale.
La transmission se fait généralement lors d’activités professionnelles ou de loisirs, dans les zones boisées humides (camping, randonnées, ramassage de champignons…) ou rurales/végétalisées (jardinage).
Bien que plus rare, l’infection peut se faire aussi par l’ingestion de produits laitiers non pasteurisés (exemples : lait, fromage au lait cru de vache, chèvre ou brebis) dans les pays de fortes endémies.
Un tiers des personnes infectées présente des symptômes, initialement sous la forme d’un syndrome grippal brutal. Puis, chez 20 à 30% d’entre elles, le système nerveux central est atteint (sous forme d’encéphalite, méningo-encéphalite, méningo-encéphalomyélite, etc) avec 2 à 3% de décès, ou persistance de séquelles neurologiques dans près de la moitié des cas. Il n’existe pas de traitement spécifique contre cette maladie.
Recommandations générales
Prophylaxie Personnelle Anti-Vectorielle :
Pour prévenir la maladie, il est avant tout recommandé de se protéger contre les piqûres de tiques, et notamment d’éviter, avant tout, les zones où les tiques sont abondantes du printemps à l’automne.
Les mesures de prévention à recommander lors d’une promenade en forêt, d’un séjour en zone boisée ou végétalisée (jardinage) ou d’une randonnée sont :
Vaccination :
La vaccination contre l’encéphalite à tiques est recommandée pour les voyageurs devant séjourner en zone rurale ou boisée dans les régions d’endémie (zone tempérée de l’Eurasie) jusqu’à 1 500 mètres d’altitude, du printemps à l’automne. Le risque est considéré comme négligeable en cas de séjour urbain strict et en l’absence de consommation d’aliments à risque.
Pour ces pays, la vaccination est recommandée pour les conditions de séjour précisées ci-dessus :
Allemagne (Bayern, Bade-Würtenberg, Brandenburg, Hessen, Niedersachsen, Rheinland-Pfalz, Thüringen, Sachsen, Saarland), Autriche, Estonie (ouest du pays), Finlande (régions côtières et archipels au sud du pays), Lettonie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, Russie occidentale, Slovaquie (nord et centre du pays), Slovénie, Suède (sud du pays), Suisse (sauf les cantons du Tessin et de Genève).
Pour ces pays, la vaccination est à envisager au cas par cas (conditions favorisant les contacts Homme-vecteur telles que les expositions professionnelles en zone rurale) :
- En Europe : Albanie, Arménie, Belgique, Biélorussie, Bosnie, Bulgarie, Croatie, Danemark, France, Hongrie, Italie, Macédoine, Moldavie, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Roumanie, Royaume-Uni, Serbie, Ukraine.
- Hors Europe : Chine (Nord-Est et Nord-Ouest), Corée du Sud, Japon, Kazakhstan, Kirghizstan, Mongolie, Russie Orientale
Schéma vaccinal
Trois vaccins inactivés, préparés à partir de deux souches différentes (Ticovac® adulte et Ticovac® enfant, et Encepur®,) sont disponibles en France :
> Ticovac® enfant : chez les enfants de 1 à 15 ans révolus
> Ticovac® adulte : à partir de 16 ans
> Encepur® : à partir de 12 ans
Schéma vaccinal classique :
> Ticovac® enfant et Ticovac® adulte :
- 3 doses à J0, entre M1 et M3 après la 1re dose, puis entre M5 et M12 après la 2e dose.
- 1er rappel : 3 ans après la 3ème dose de primo-vaccination puis tous les 5 ans pour les personnes âgées de 1à 15 ans (Ticovac® enfant), de 16 à 59 ans (Ticovac® adulte) ou tous les 3 ans pour celles âgées de 60 ans et plus (Ticovac® adulte).
> Encepur® :
- 3 doses à J0, entre J14 et M3, puis entre M9 et M12 après la 2e dose.
- 1er rappel : 3 ans après la 3ème dose de primo-vaccination puis si nécessité de doses de rappel : tous les 5 ans pour les sujets âgés de 12 à 49 ans ou tous les 3 ans pour ceux âgés de 50 ans et plus.
Schéma vaccinal accéléré :
>Ticovac® enfant et Ticovac® adulte : uniquement en primo-vaccination
- 3 doses à J0, à J14, puis entre 5 à 12 mois après la 2e dose.
- Doses de rappel : schéma vaccinal classique.
> Encepur® : en primo-vaccination et dose de rappel
- 3 doses à J0, à J7 et à J21.
- 1er rappel : 12 à 18 mois après la 3ème dose de primo-vaccination puis tous les 5 ans pour les sujets âgés de 12 à 49 ans ou tous les 3 ans pour les sujets âgés de 50 ans et plus.
Interchangeabilité :
Un schéma vaccinal (primo-vaccination et rappels) commencé avec l’un des vaccins peut être poursuivi avec l’autre, sauf dans le cas du schéma accéléré.
Nature de la maladie
L’encéphalite japonaise est une maladie due à un virus de la famille des Arbovirus, transmis, par la piqûre de moustique infecté du genre Culex, en Asie et dans le Pacifique Occidental.
Lorsque l’infection est symptomatique (1 sur 250 cas), un tiers des malades guérissent, un tiers décède, un tiers gardent des séquelles neurologiques ou psychiatriques définitives (environ 50% chez les enfants). Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie.
Recommandations générales
En complément des mesures de prévention vectorielle (protection contre les piqûres de moustique), la vaccination avec le vaccin Ixiaro® est recommandée pour les personnes âgées de plus de 2 mois, dans les circonstances suivantes :
Schéma vaccinal
Le vaccin est indiqué chez les personnes âgées de plus de 2 mois. La 2ème dose vaccinale doit être administrée au minimum 7 jours avant le séjour en zone à risque.
Enfants de 2 mois à 17 ans révolus :
- 2 doses : J0, J28. (½ dose entre 2 mois et moins de 3 ans) ;
- 1 dose de rappel 12 à 24 mois après la primo-vaccination, (12 mois en cas d’exposition continue au risque infectieux) ;
Pas de données de séroprotection à long terme.
Adultes de 18 ans à 65 ans :
- 2 doses : J0, J28 ; ou possibilité de schéma vaccinal accéléré : J0, J7.
- 1ère dose de rappel 12 à 24 mois après la primo-vaccination (12 mois en cas d’exposition continue au risque infectieux) ;
Les données de séroprotection à long terme suggèrent qu’une 2e dose de rappel est à envisager dix ans plus tard, en cas de nouvelle exposition au risque infectieux.
Adultes de plus de 65 ans :
- 2 doses : J0, J28 ;
- La durée de séroprotection étant plus faible dans cette tranche d’âge, la dose de rappel doit être envisagée, avant toute nouvelle exposition au risque infectieux, même si aucune étude n’a évalué l’immunogénicité dans ce cadre spécifique ;
Pas de données de séroprotection à long terme.
Nature de la maladie
La Fièvre Jaune est une maladie due à un virus de la famille des arbovirus, le virus amaril, transmis par le moustique Aedes, en zone tropicale africaine et sud-américaine. Cette infection peut toucher de multiples organes (insuffisance hépatique, insuffisance rénale aigue, syndrome hémorragique…) et atteindre un taux de mortalité élevé. Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie. Compte-tenu de la gravité de la maladie et du caractère imprévisible des épidémies, la vaccination contre la fièvre jaune reste indispensable pour les zones endémiques, même en l’absence d’obligation administrative.
Schéma vaccinal
Le vaccin vivant atténué Stamaril® est disponible en France.
A partir de l’âge de 9 mois (exceptionnellement à partir de 6 mois dans des circonstances particulières) :
- 1 dose au moins 10 jours avant le départ.
La validité administrative du Certificat International de Vaccination Antiamarile est à vie (recommandation de l’OMS depuis le 11 juillet 2016), sauf exceptions:
Chez le voyageur, une 2ème dose est recommandée avant un nouveau départ en zone d’endémie amarile dans les conditions suivantes :
Nature de la maladie
L’hépatite A est une infection du foie causée par un virus, transmis par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés, ou directement par contact entre individus, le plus souvent pas les mains souillées (transmission oro-fécale).
Recommandations
La vaccination est recommandée à partir de l’âge de 1 an pour tous les voyageurs devant séjourner dans un pays où le niveau d’hygiène est faible, quelles que soient les conditions du séjour. Elle est particulièrement recommandée chez les personnes ayant une maladie chronique du foie ou une mucoviscidose.
Un examen sérologique préalable à la vaccination (recherche d’anticorps anti VHA totaux ou IgG) est pertinent pour les personnes ayant des antécédents d’ictère, ayant passé un séjour prolongé ou leur enfance en zone d’endémie ou nées avant 1945. La présence d’anticorps anti VHA (IgG) traduit une immunité antérieure et ne justifie pas l’administration de doses vaccinales.
Schéma vaccinal
Pour les adultes et enfants à partir de l’âge de 1 an :
Faible risque d'infection invasive à méningocoque (méningite)
Nature de la maladie
Le paludisme (ou malaria) est une maladie potentiellement mortelle, qui sévit dans les zones tropicales. Cette infection est due à plusieurs espèces de parasites appartenant au genre Plasmodium, transmis à l’homme par piqûres de moustiques infectés du genre Anophèle.
(pour plus d'informations, cliquez ici)Absence de risque de poliomyélite
Nature de la maladie
La rage est une encéphalomyélite due à un virus du genre Lyssavirus, transmis à l’Homme par morsure, griffure, ou léchage d’une muqueuse ou d’une plaie, par un animal infecté (mammifères carnivores domestiques et sauvages, et chauves-souris).
Il n’existe aucun traitement efficace contre la rage une fois les symptômes présents, la maladie est mortelle dans 100% des cas.
La rage est présente de manière enzootique dans le monde entier, sauf dans certaines îles du Pacifique et de l’Atlantique, et au Japon. On distingue la rage canine dont le vecteur principal est le chien, qui sévit en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud ; et la rage selvatique, ou rage des animaux sauvages, dont le vecteur principal est différent selon les zones géographiques (renard roux en Europe, raton laveur en Amérique du Nord…).
Les chauves-souris sont également des vecteurs potentiels de rage sur tous les continents.
Recommandations générales
Bien que 99 % des décès par rage chez les humains soient liés à des transmissions par les chiens domestiques, il est important de conseiller aux voyageurs d’éviter tout contact avec les carnivores sauvages, les primates et les chauves-souris partout dans le monde et avec les carnivores domestiques (chiens et chats) dans les zones à risque.
La vaccination préventive contre la rage est recommandée pour les voyageurs devant effectuer dans les zones à risque un séjour :
Quel que soit le statut vaccinal pré-exposition vis-à-vis de la rage, toute exposition suspectée ou avérée à la rage doit faire l’objet d’une prise en charge globale et immédiate : lavage de la plaie durant 15 minutes à l’eau et au savon, désinfection et consultation dans les meilleurs délais en vue d’une prophylaxie post-exposition (PPE).
La vaccination de pré-exposition simplifie le traitement post-exposition et dispense du recours aux immunoglobulines antirabiques qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.
Recommandations par pays
La qualité et l’exhaustivité des données concernant la circulation de la rage peuvent fluctuer d’un pays à l’autre, suivant l’état de surveillance dans les pays concernés. L’évaluation du risque est donc à faire avec précaution compte tenu d’une sous-déclaration.
Evaluation du risque rabique par pays : (source Public Health England)
Schéma vaccinal
Deux vaccins inactivés sont disponibles en France :
-Vaccin rabique Pasteur®
-Rabipur®
Schéma vaccinal conventionnel en pré-exposition (Vaccin rabique Pasteur® et Rabipur®) :
- 3 doses à J0, J7, J21 ou J28, en intramusculaire.
Il n’y a pas de rappels systématiques à prévoir en pré-exposition pour les voyageurs ayant complété cette série primaire d’injections.
Schéma vaccinal accéléré en pré-exposition chez les 18-65 ans (Rabipur® uniquement):
- 3 doses à J0, J3, J7 en intramusculaire.
- 2 doses à J0 et J7, pour les personnes immunocompétentes.
Pour les personnes immunodéprimées, le schéma conventionnel en 3 doses est préconisé. Schéma accéléré J0 – J7 possible si accompagné d’un contrôle sérologique 2 à 4 semaines après l’administration de la première dose afin d’évaluer si une administration supplémentaire est nécessaire. La consultation d’un spécialiste des maladies infectieuses ou d’un immunologue est conseillée.
En cas de grossesse, il est préférable, par principe, de différer la vaccination avant exposition.
Cependant, si le risque d’exposition est important, elle peut être pratiquée.
Nature de la maladie
Nature de la maladie
La Fièvre Typhoïde est une infection potentiellement mortelle, résultant de l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par la bactérie Salmonella typhi, ou d’une transmission directe entre individus (transmission oro-fécale). La maladie se manifeste principalement par une fièvre élevée avec asthénie, anorexie, céphalées, signes digestifs, voire signes cutanéo-muqueux et neurologiques.
Recommandations
La vaccination contre la fièvre typhoïde est recommandée pour les voyageurs (adultes et enfants de 2 ans ou plus) devant effectuer un séjour prolongé (plus d’un mois) ou dans de mauvaises conditions, dans des pays où le niveau d’hygiène est faible et la maladie endémique.
La vaccination vient en complément des mesures d’hygiène générale vis-à-vis de l’eau et des aliments, du lavage des mains, qui demeurent les précautions essentielles.
Schéma vaccinal
À partir de l’âge de 2 ans, avec le vaccin injectable Typhim Vi® :
Absence de risque de Zika