Préparer ses voyages
La plateforme METIS vous permet de visualiser sur une carte dynamique et intéractive les risques sanitaires spécifiques à votre destination, et leur prévention : vaccins nécessaires, protection contre les piqûres de moustiques, traitement préventif contre le paludisme, etc. Un nouvel outil “Météo” vous permet également de visualiser la température et les précipitations selon votre période de voyage et les villes visitées.
En résumé, si vous souhaitez des informations locales et précises, préparer votre voyage itinérant… La plateforme METIS est faite pour vous !
COVID-19: Consultez les dernières informations relatives aux flux de voyageurs en cliquant ici.
La plateforme MÉTIS
Météo du Pays
Il est indispensable de sélectionner un pays pour obtenir les données météo.
En général les moustiques sont plus nombreux et actifs pendant les périodes chaudes et humides.
Bhoutan
- Chikungunya
- Choléra
- Dengue
- Ensemble du pays : Risque fréquent ou continu de dengue
Protection contre les piqûres de moustiques. La vaccination n'est pas recommandée aux voyageurs. - Encéphalite à tiques
- Encéphalite japonaise
- Risque accru d’exposition au virus dans un pays où existe une transmission de l’encéphalite japonaise : séjour (quelle qu’en soit la durée) dans une zone où l’irrigation par inondation est pratiquée (rizières), à proximité d’élevages de porcs, en période d’épidémie (ou de circulation accrue du virus chez l’animal), ou de saison des pluies ;
- Expatriation ou séjours répétés, dans un pays situé dans la zone de circulation du virus
- Toute autre situation jugée à risque par le médecin vaccinateur, par exemple voyage dans une zone où l’encéphalite japonaise est endémique avec des incertitudes quant à la durée du séjour, la destination précise ou les activités qui y seront pratiquées.
- Ensemble du pays : Zone à risque : Transmission probable dans les régions non-montagneuses. Rares cas signalés, mais données limitées ; la proximité des zones endémiques de l'Inde et la présence de vecteurs laissent penser qu'il existe une transmission. Saison de transmission : Inconnue
En complément des mesures de prévention vectorielle (protection contre les piqûres de moustique), la vaccination avec le vaccin Ixiaro® est recommandée pour les personnes âgées de plus de 2 mois, dans les circonstances suivantes :- Risque accru d’exposition au virus dans un pays où existe une transmission de l’encéphalite japonaise : séjour (quelle qu’en soit la durée) dans une zone où l’irrigation par inondation est pratiquée (rizières), à proximité d’élevages de porcs, en période d’épidémie (ou de circulation accrue du virus chez l’animal), ou de saison des pluies ;
- Expatriation ou séjours répétés, dans un pays situé dans la zone de circulation du virus ;
- Toute autre situation jugée à risque par le médecin vaccinateur, par exemple voyage dans une zone où l’encéphalite japonaise est endémique avec des incertitudes quant à la durée du séjour, la destination précise ou les activités qui y seront pratiquées.
- Fièvre jaune
- A partir de l’âge de 6 ans et dans un délai maximal de 10 ans, pour les nourrissons ayant été vaccinés avant l’âge de 2 ans ;
- Si la primo-vaccination date de plus de 10 ans pour :
Les femmes ayant été vaccinées en cours de grossesse (attention, vaccination non recommandée chez la femme enceinte sauf circonstances exceptionnelles)
Les personnes vivant avec le VIH et les personnes immunodéprimées si elles satisfont les conditions précisées dans le rapport du HCSP de 2014 ;
Les personnes qui se rendent dans un pays où une circulation active du virus dans la population est signalée. - :
La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas obligatoire pour rentrer dans le pays. - :
La vaccination est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’un pays à risque de transmission de la fièvre jaune, y compris les voyageurs ayant transité, quelle que soit la durée, dans un aéroport de ce pays, à partir de l’âge de 1 an. - Hépatite A
- 1ère dose minimum 15 jours avant le départ
- 2ème dose (rappel) 6 à 18 mois plus tard (selon la spécialité choisie), puis valable à vie.
- Ensemble du pays : Risque d hépatite A
- Méningite (Infections invasives à méningocoques)
- Paludisme
- Ensemble du pays : Protection personnelle anti-vectorielle dans toutes les zones à risque; Pas de chimioprophylaxie pour un séjour conventionnel et la majorité des séjours non conventionnels; Chimioprophylaxie par Atovaquone-Proguanil ou Doxycycline (ou Méfloquine en dernière intention) pour les zones rurales des régions indiquées et pendant les périodes signalées si exposition particulière au risque ou risque de forme grave de paludisme; Consultation sans délai si fièvre pendant le séjour ou dans les 3 mois qui suivent le retour et information sur la notion de voyage dans les 3 derniers mois
Rares cas en dessous de 1700m dans la partie sud du pays (zones rurales le long de la frontière avec l'Inde qui comprend les 7 districts de Samtse, Chukha, Dagana, Sarpang, Zhemgang, Pemagatshel, et Samdrup Jongkhar). Transmission saisonnière pendant les mois pluvieux d'été dans des foyers situés dans le reste du pays. Absence de risque dans les districts de Bumthang, Gasa, Paro et Thimphu. - Poliomyélite
- Rage
- prolongé ou aventureux avec un risque élevé de contact avec des animaux domestiques ou sauvages et/ou
- en situation d’isolement géographique ne permettant pas une prise en charge rapide
- Pays sans risque
Absence de rage indigène chez les animaux terrestres. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Pays à faible risque
Présence de rage chez les animaux sauvages, mais pas chez les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Pays à haut risque
Présence de rage chez les animaux sauvages et les animaux de compagnie (ou absence de donnée attestant du contraire). Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*. - Ensemble du pays : Haut risque d'infection par la rage. Présence de rage chez les animaux sauvages, mais pas chez les animaux de compagnie. Présence de Lyssavirus chez les chauves-souris*.
La vaccination est recommandée aux voyageurs effectuant un séjour prolongé ou aventureux et en situation d’isolement, et particulièrement les jeunes enfants dès qu’ils marchent. Toutefois la vaccination préventive ne dispense pas d’un traitement curatif à mettre en œuvre le plus tôt possible en cas d’exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines qui ne sont pas toujours disponibles sur place. - Tuberculose
- Ensemble du pays : La vaccination par le BCG est recommandée pour les enfants en cas de séjours fréquents ou supérieurs à un mois. Elle peut être réalisée jusqu'à l'âge de 15 ans ; cependant, en situation de difficulté d’approvisionnement en vaccin, les enfants de moins de 5 ans sont prioritaires.
La vaccination par le BCG est recommandée pour les enfants en cas de séjours fréquents ou supérieurs à un mois. Elle peut être réalisée jusqu'à l'âge de 15 ans ; cependant, en situation de difficulté d’approvisionnement en vaccin, les enfants de moins de 5 ans sont prioritaires. - Typhoïde
- 1 dose minimum 15 jours avant le départ, valable 3 ans.
- Rappel à 3 ans si exposition maintenue ou nouvelle exposition au risque
- 3 doses par voie orale : 1ère gélule auto-administrable 15 jours avant le départ (J1), puis 2ème et 3ème gélules auto-administrables à J3 et J5.
- Revaccination recommandée selon le même schéma 3 ans après la dernière dose si exposition maintenue ou nouvelle exposition au risque.
- Respecter un délai d’au moins 3 jours entre la dernière dose et le début d’un éventuel traitement antipaludique.
- À différer en cas de traitement par sulfamide ou antibiotique (au moins 3 jours avant et après)
- Ensemble du pays : Risque de typhoïde
La vaccination est recommandée pour les voyageurs effectuant un séjour prolongé ou dans de mauvaises conditions, dans le pays, mais ne se substitue pas aux mesures de précaution vis-à-vis de l’eau, des aliments, ni au lavage des mains. - Zika
- La prévention vectorielle individuelle (pour tous les voyageurs): la seule façon de se protéger contre les piqûres de moustique (en particulier au début et en fin de journée) par le port de vêtements amples et couvrants, l’application de répulsifs adaptés sur les parties découvertes du corps et l’utilisation de moustiquaires éventuellement imprégnées d’insecticide.
- La prévention sexuelle : Rapports sexuels protégés jusqu’à six mois après le retour d’un séjour en zone de circulation du virus Zika ou le début des symptômes en cas d’infection symptomatique.
- La prévention materno-foetale : si possible, reporter les séjours dans les zones à risque ; si maintien, prévention vectorielle et rapports sexuels protégés pendant toute la durée de la grossesse lorsque le ou la partenaire a été exposé(e) au virus ; méthode contraceptive si projet de grossesse coïncidant avec un voyage en zone d’épidémie de virus Zika ; consultation sans délai si exposition au virus ou symptômes.
- Ensemble du pays : Pays ou territoire avec des moustiques (aedes aegypti)mais aucun cas de Zika signalé (jaune)
Absence de risque de chikungunya
Absence de risques de choléra
Nature du risque
La dengue est une maladie infectieuse due au virus du même nom, appartenant à la famille des Flavivirus (comme ceux de la fièvre jaune, du zika…), présente dans toutes les régions tropicales voire subtropicales. Elle est transmise par piqûre de moustiques infectés du genre Aedes (Aedes albopictus ou « moustique tigre » et Aedes aegypti). La maladie se présente habituellement sous la forme d’un syndrome grippal associé ou non à une éruption cutanée, mais peut toutefois se compliquer de formes hémorragiques, graves, voire mortelles. Il n’existe pas de traitement spécifique à la maladie. Il existe 4 sérotypes différents du virus de la dengue (DENV1 à 4). Une infection par un sérotype protège contre ce sérotype mais pas contre les autres. Une nouvelle infection par un sérotype différent du premier s’accompagne d’un risque plus important de développer une forme grave.
Recommandations de prévention générales
Il n’est pas recommandé de vacciner les voyageurs contre la dengue.
Les voyageurs se rendant dans les pays où circule le virus de la dengue doivent prendre des mesures de protection individuelle durant les heures d’activité des moustiques, en l’occurrence durant la journée (mais également durant la nuit quand coexiste un risque de transmission du paludisme) : utilisation de répulsifs, port de vêtements longs et amples, moustiquaires…
La protection des femmes enceintes et des très jeunes enfants doit être particulièrement renforcée. En cas d’apparition de fièvre pendant et dans les 7 jours suivant le retour d’un séjour, il est nécessaire de consulter au plus tôt un médecin.
2 sources :
https://www.cdc.gov/dengue/areaswithrisk/around-the-world.html
https://www.healthmap.org/dengue/en/
Absence de risque d'encéphalite à tiques
Nature du risque
L’encéphalite japonaise est une maladie due à un virus de la famille des Arbovirus, transmis, par la piqûre de moustique infecté du genre Culex, en Asie et dans le Pacifique Occidental.
Lorsque l’infection est symptomatique (1 sur 250 cas), un tiers des malades guérissent, un tiers décède, un tiers gardent des séquelles neurologiques ou psychiatriques définitives (environ 50% chez les enfants). Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie.
Recommandations générales
En complément des mesures de prévention vectorielle (protection contre les piqûres de moustique), la vaccination avec le vaccin Ixiaro® est recommandée pour les personnes âgées de plus de 2 mois, dans les circonstances suivantes :
Schéma vaccinal
Le vaccin est indiqué chez les personnes âgées de plus de 2 mois. La 2ème dose vaccinale doit être administrée au minimum 7 jours avant le séjour en zone à risque.
Enfants de 2 mois à 17 ans révolus :
- 2 doses : J0, J28. (½ dose entre 2 mois et moins de 3 ans) ;
- 1 dose de rappel 12 à 24 mois après la primo-vaccination, (12 mois en cas d’exposition continue au risque infectieux) ;
Pas de données de séroprotection à long terme.
Adultes de 18 ans à 65 ans :
- 2 doses : J0, J28 ; ou possibilité de schéma vaccinal accéléré : J0, J7.
- 1ère dose de rappel 12 à 24 mois après la primo-vaccination (12 mois en cas d’exposition continue au risque infectieux) ;
Les données de séroprotection à long terme suggèrent qu’une 2e dose de rappel est à envisager dix ans plus tard, en cas de nouvelle exposition au risque infectieux.
Adultes de plus de 65 ans :
- 2 doses : J0, J28 ;
- La durée de séroprotection étant plus faible dans cette tranche d’âge, la dose de rappel doit être envisagée, avant toute nouvelle exposition au risque infectieux, même si aucune étude n’a évalué l’immunogénicité dans ce cadre spécifique ;
Pas de données de séroprotection à long terme.
Nature du risque
La Fièvre Jaune est une maladie due à un virus de la famille des arbovirus, le virus amaril, transmis par le moustique Aedes, en zone tropicale africaine et sud-américaine. Cette infection peut toucher de multiples organes (insuffisance hépatique, insuffisance rénale aigue, syndrome hémorragique…) et atteindre un taux de mortalité élevé. Il n’existe pas de traitement spécifique à cette maladie. Compte-tenu de la gravité de la maladie et du caractère imprévisible des épidémies, la vaccination contre la fièvre jaune reste indispensable pour les zones endémiques, même en l’absence d’obligation administrative.
Schéma vaccinal
Le vaccin vivant atténué Stamaril® est disponible en France.
A partir de l’âge de 9 mois (exceptionnellement à partir de 6 mois dans des circonstances particulières) :
- 1 dose au moins 10 jours avant le départ.
La validité administrative du Certificat International de Vaccination Antiamarile est à vie (recommandation de l’OMS depuis le 11 juillet 2016), sauf exceptions:
Chez le voyageur, une 2ème dose est recommandée avant un nouveau départ en zone d’endémie amarile dans les conditions suivantes :
Attention : la durée de validité du vaccin Fièvre Jaune a changé. Consultez impérativement la fiche « Fièvre jaune » au chapitre « prévention » cliquez ici
Nature du risque
L’hépatite A est une infection du foie causée par un virus, transmis par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés, ou directement par contact entre individus, le plus souvent pas les mains souillées (transmission oro-fécale).
Recommandations
La vaccination est recommandée à partir de l’âge de 1 an pour tous les voyageurs devant séjourner dans un pays où le niveau d’hygiène est faible, quelles que soient les conditions du séjour. Elle est particulièrement recommandée chez les personnes ayant une maladie chronique du foie ou une mucoviscidose.
Un examen sérologique préalable à la vaccination (recherche d’anticorps anti VHA totaux ou IgG) est pertinent pour les personnes ayant des antécédents d’ictère, ayant passé un séjour prolongé ou leur enfance en zone d’endémie ou nées avant 1945. La présence d’anticorps anti VHA (IgG) traduit une immunité antérieure et ne justifie pas l’administration de doses vaccinales.
Schéma vaccinal
Pour les adultes et enfants à partir de l’âge de 1 an :
Faible risque d'infection invasive à méningocoque (méningite)
Nature du risque
Le paludisme (ou malaria) est une maladie potentiellement mortelle, qui sévit dans les zones tropicales. Cette infection est due à plusieurs espèces de parasites appartenant au genre Plasmodium, transmis à l’homme par piqûres de moustiques infectés du genre Anophèle.
(pour plus d'informations, cliquez ici)Absence de risque de poliomyélite
Nature du risque
La rage est une encéphalomyélite due à un virus du genre Lyssavirus, transmis à l’Homme par morsure, griffure, ou léchage d’une muqueuse ou d’une plaie, par un animal infecté (mammifères carnivores domestiques et sauvages, et chauves-souris).
Il n’existe aucun traitement efficace contre la rage une fois les symptômes présents, la maladie est mortelle dans 100% des cas.
La rage est présente de manière enzootique dans le monde entier, sauf dans certaines îles du Pacifique et de l’Atlantique, et au Japon. On distingue la rage canine dont le vecteur principal est le chien, qui sévit en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud ; et la rage selvatique, ou rage des animaux sauvages, dont le vecteur principal est différent selon les zones géographiques (renard roux en Europe, raton laveur en Amérique du Nord…).
Les chauves-souris sont également des vecteurs potentiels de rage sur tous les continents.
Recommandations générales
Bien que 99 % des décès par rage chez les humains soient liés à des transmissions par les chiens domestiques, il est important de conseiller aux voyageurs d’éviter tout contact avec les carnivores sauvages, les primates et les chauves-souris partout dans le monde et avec les carnivores domestiques (chiens et chats) dans les zones à risque.
La vaccination préventive contre la rage est recommandée pour les voyageurs devant effectuer dans les zones à risque un séjour :
Quel que soit le statut vaccinal pré-exposition vis-à-vis de la rage, toute exposition suspectée ou avérée à la rage doit faire l’objet d’une prise en charge globale et immédiate : lavage de la plaie durant 15 minutes à l’eau et au savon, désinfection et consultation dans les meilleurs délais en vue d’une prophylaxie post-exposition (PPE).
La vaccination de pré-exposition simplifie le traitement post-exposition et dispense du recours aux immunoglobulines antirabiques qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.
Recommandations par pays
La qualité et l’exhaustivité des données concernant la circulation de la rage peuvent fluctuer d’un pays à l’autre, suivant l’état de surveillance dans les pays concernés. L’évaluation du risque est donc à faire avec précaution compte tenu d’une sous-déclaration.
Evaluation du risque rabique par pays : (source Public Health England)
Pour la Guyane :
La Guyane représente une situation particulière : le risque de rage en Guyane existe vis-à-vis de carnivores éventuellement arrivés infectés d’un pays voisin où la rage n’est pas maitrisée (Brésil, Suriname). En outre, en Guyane comme dans le reste des Amériques, circulent des virus rabiques chez les chauves-souris hématophages (« vampires »). Ces animaux sont responsables de pertes économiques importantes dans le bétail, et de la transmission de la rage à des animaux terrestres et potentiellement à l’homme.
Schéma vaccinal
Deux vaccins inactivés sont disponibles en France :
-Vaccin rabique Pasteur®
-Rabipur®
Schéma vaccinal conventionnel en pré-exposition (Vaccin rabique Pasteur® et Rabipur®) :
- 3 doses à J0, J7, J21 ou J28, en intramusculaire.
Il n’y a pas de rappels systématiques à prévoir en pré-exposition pour les voyageurs ayant complété cette série primaire d’injections.
Schéma vaccinal accéléré en pré-exposition chez les 18-65 ans (Rabipur® uniquement):
- 3 doses à J0, J3, J7 en intramusculaire.
- 2 doses à J0 et J7, pour les personnes immunocompétentes.
Pour les personnes immunodéprimées, le schéma conventionnel en 3 doses est préconisé. Schéma accéléré J0 – J7 possible si accompagné d’un contrôle sérologique 2 à 4 semaines après l’administration de la première dose afin d’évaluer si une administration supplémentaire est nécessaire. La consultation d’un spécialiste des maladies infectieuses ou d’un immunologue est conseillée.
En cas de grossesse, il est préférable, par principe, de différer la vaccination avant exposition.
Cependant, si le risque d’exposition est important, elle peut être pratiquée.
Nature du risque
Nature du risque
La Fièvre Typhoïde est une infection potentiellement mortelle, résultant de l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par la bactérie Salmonella typhi, ou d’une transmission directe entre individus (transmission oro-fécale). La maladie se manifeste principalement par une fièvre élevée avec asthénie, anorexie, céphalées, signes digestifs, voire signes cutanéo-muqueux et neurologiques.
Recommandations
La vaccination contre la fièvre typhoïde est recommandée pour les voyageurs (adultes et enfants de 2 ans ou plus) devant effectuer un séjour prolongé (plus d’un mois) ou dans de mauvaises conditions, dans des pays où le niveau d’hygiène est faible et la maladie endémique.
La vaccination vient en complément des mesures d’hygiène générale vis-à-vis de l’eau et des aliments, du lavage des mains, qui demeurent les précautions essentielles.
Schéma vaccinal
À partir de l’âge de 2 ans, avec le vaccin injectable Typhim Vi® :
Nature du risque
La fièvre Zika est une maladie infectieuse due à un virus de la famille des Flavivirus (comme la dengue et la fièvre jaune), transmis par piqûre de moustique diurne du genre Aedes (Aedes aegypti principalement, Aedes albopictus potentiellement). Il peut aussi être transmis par voie transplacentaire, sanguine et sexuelle.
Répandue dans les zones tropicales sous forme épidémique, la maladie est le plus souvent asymptomatique ou se manifeste par un syndrome grippal associé éventuellement à une conjonctivite et une éruption cutanée, et des complications neurologiques rares mais graves. En cas de transmission materno-foetale, l’infection chez le fœtus peut engendrer des anomalies irréversibles du développement neurologique et des malformations sévères, comme la microcéphalie.
Il n’existe actuellement pas de vaccin, ni de traitement spécifique à la maladie.
Recommandations générales
Trois modes de prévention contre la maladie Zika sont recommandés :
Source : https://wwwnc.cdc.gov/travel/page/zika-travel-information (pour plus d'informations, cliquez ici)