Maladies cardiovasculaires : un enjeu majeur de santé publique

Malgré des avancées en cardiologie, les maladies cardiovasculaires, souvent associées à l’hypertension artérielle pulmonaire et à des anomalies coronariennes, restent une préoccupation majeure. Ces pathologies sont responsables de 31% des décès mondiaux. Et tuent chaque année plus de 17 millions de personnes, dont une grande partie à cause d’infarctus du myocarde ou d’autres troubles myocardiques.

Comprendre le remodelage cardiaque

Après un infarctus, le muscle cardiaque subit des modifications. Le ventricule gauche, en particulier, peut présenter un remodelage, phénomène qui peut conduire à une insuffisance cardiaque congestive. Cette dysfonction ventriculaire est souvent associée à des troubles du rythme cardiaque, comme la fibrillation auriculaire. L’échocardiographie et l’électrocardiogramme sont des outils diagnostiques essentiels pour évaluer ces changements. Les patients souffrant d’insuffisance cardiaque peuvent également présenter des symptômes tels que l’œdème pulmonaire, la dyspnée, et des palpitations.

La recherche avance : vers une prédiction plus précise

L’Institut Pasteur de Lille, grâce à ses cardiologues et chercheurs, a identifié des biomarqueurs dans le sang permettant de prédire l’évolution de l’insuffisance cardiaque. Ces marqueurs, comme le BNP et l’enzyme de conversion, sont essentiels pour évaluer le risque de mortalité et d’hospitalisation. De plus, l’arythmie, l’essoufflement, et l’angine sont des symptômes courants chez les patients atteints. L’atteinte des valves cardiaques, notamment la valve mitrale, peut également être un facteur aggravant.

Le rôle du stress oxydatif

Le stress oxydatif, souvent lié à l’ischémie, joue un rôle crucial dans les maladies cardiaques. Les antioxydants, comme ceux ciblant les mitochondries, peuvent réduire l’hypertrophie ventriculaire et le stress oxydatif. Cependant, ils peuvent également affecter d’autres processus cellulaires, comme la mitophagie, et influencer la pression artérielle.

Vers une médecine personnalisée

L’avenir est prometteur avec la médecine personnalisée. Les avancées permettront de développer des traitements basés sur une signature moléculaire propre à chaque patient, offrant ainsi une approche thérapeutique ciblée. L’hygiène de vie, notamment l’activité physique, reste essentielle pour prévenir ces maladies. Les diurétiques, les bêtabloquants et autres médicamenteux sont couramment prescrits pour traiter ces affections. La transplantation cardiaque peut être envisagée dans les cas d’insuffisance cardiaque sévère.